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Santiags et cheveux longs: James Leg embrase le Krakatoa

Après une surprenante première partie offerte par les Blackbird Hill, suivis par Henri Caraguel, l’étonnant musicien aux mélodies tropicales, James Leg a investi la scène du Krakatoa avec un incroyable charisme, tout droit venu du Texas.

Si ce soir le rock aux sonorités bien grasses et déchirantes était de mise, Blackbird Hill a parfaitement donné le ton. Après un émouvant discours de remerciements pour le départ du fidèle David Lespès, maintenant ex-programmateur du Krakatoa, Blackbird Hill chauffe la salle de la plus belle des manières avec notamment un ‘Do Your Boogie Shit’ efficace et sensationnel. Notre mouvement de haut en bas de la tête est alors automatique, pour le reste du concert : le Rock Blues bordelais a fait effet.

Après une trentaine de minutes de sensations fortes, et il faut le dire, de véritable kiff, le duo salue son public et laisse la place à Henri Caraguel – que l’on n’avait pas vraiment vu arriver – sur la petite scène. Le musicien est accompagné d’un joueur de guitare sèche. Il se revendique “musicien de la plage” et nous confie que chacune de ses musiques lui rappelle un ou des moments qu’il a vécu sur le rivage. Alors qu’il joue sa musique Dune, on surprend quelques spectateurs se déhancher à la manière des danseuses tahitiennes, ce que l’on comprend étant donné le niveau de chill extrême de la musique. Une transition très étonnante donc, entre Blackbird Hill et James Leg qui sont réputés pour être bien plus “violents”, mais tout de même agréable car très originale et assez inattendue.

Arrive maître texan sur son tabouret haut perché ! James Leg et son batteur finisse la soirée en beauté, mais surtout en sueur ! Les deux hommes se donnent sur scène comme si c’était leur dernier concert.. Peut-être une coïncidence avec l’hommage à David Lespès caché dans la foule enragée, comme si elle imitait l’état avancé de transe qui animait James Leg. L’artiste s’emploie même à calmer quelques ardeurs et à dialoguer avec son auditoire. Un fan ne cessait de lui demander de jouer son fameux ‘Have To Get It On‘, ce à quoi le texan à répondu ‘Don’t worry, we’ll get there.’ Promesse tenue.

Comme indiqué plus haut, cette soirée marquait un tournant pour le Krakatoa : David Lespès, programmateur depuis 20 ans, laisse sa place à Ludovic Bousquet et s’envole vers de nouveaux horizons. Il semble laisser une équipe mais aussi des artistes marqués par son passage. De nombreux artistes majeurs tels que Muse ont eu le privilège de visiter Mérignac, grâce à lui. La performance explosive de James Leg s’impose alors comme le symbole d’un immense remerciement de la part de toute l’équipe et des artistes. Somptueux bouquet final, et rideau.

Merci David, et bon vent.

Ecrit par Solène Baron et Mathieu Triquenot. 

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