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Superpoze transporte la Rock School Barbey

Mathieu et Emma ont été touché par l’univers de Superpoze, qui a déroulé, tout au long de son concert, une réelle histoire musicale. 

A l’affiche de la Rock School en ce samedi 11 mars, Clément Bazin et Superpoze. La salle se remplit doucement sous les coups de 21h, et l’on remarque immédiatement une audience qui n’est pas seulement composée de “jeunes” mais de tout âge. Un premier point fort et quelques occasions de nous faire sourire donc, au début d’une soirée qui s’annonce très agréable.

Clément Bazin arrive sur la scène. On le sent très concentré, faisant ses dernières vérifications sur son installation originale, composée notamment d’un steeldrum, marque de fabrique de l’artiste, dont il a été professeur au Conservatoire de Paris. L’artiste débute son set avec un puissant ‘Hook pour mettre la salle dans l’ambiance. On distingue parmi la foule les premiers déhanchés. Après quelques sons très bien enchaînés, Clément Bazin nous a offert une superbe prestation de ‘Tangerine, qui a mis tout le public d’accord : les gestes se débrident, les gens n’hésitent plus à se donner et à se laisser envahir par la beauté des sonorités et par la richesse musicale caractérisant l’artiste. Il nous gratifie également d’extraits de son tout nouvel EP Us sorti la veille, avec notamment ‘Price on my life qui a totalement conquis les spectateurs. En somme, Clément Bazin nous a fourni un très beau set et est parvenu de la plus belle des manières à nous passer en revue son répertoire riche et surprenant. Un seul mot sort de notre bouche au moment de l’entracte : “incroyable”.

 

Puis c’est au tour de la tête d’affiche, Gabriel Legeleux dit Superpoze, auteur compositeur de musique électronique, de faire son entrée. Pour la petite histoire, il avait notamment un groupe au lycée avec le célèbre Fakear, dans lequel les deux artistes ont fait leurs armes et ont trouvé leur signature musicale. Il lance finalement son premier EP solo intitulé From The Cold en 2012.

Dès le début de sa performance il réussit à installer une ambiance assez particulière. En effet, comparé à une première partie très rythmée, très joyeuse, Superpoze instaure une ambiance assez calme avec des sonorités diverses. Il dégage l’impression, à travers sa performance, de nous dérouler une histoire. Qui, à la fois, touche le public, mais aussi personnellement. On se reconnaît dans ses musiques, il nous transporte, fait ressurgir des souvenirs, et nous élève notamment avec ‘For We the Living. Dans ses sons, l’artiste va toujours crescendo en ajoutant des sonorités toujours plus fortes. C’est tout le public qui s’élève, qui se meut, qui s’émeut, qui se laisse bercer de plus en plus intensément au fil du concert. Le jeu de lumière appuie sa performance selon la rythmique, l’émotion, les bruits, nous aidant un peu plus à lâcher prise. Il arrive aussi à nous surprendre et à nous désarçonner en proposant un morceau très doux avec peu de variante tout en continuant de nous raconter son histoire. Puis il reprend de plus belle et nous propose ses derniers morceaux qui déchaînent le public. Ce qui ressort de sa performance, c’est une incroyable maîtrise de ses instruments, mais c’est surtout un récit qui s’écoute, et qui s’interprète. Merci à Superpoze pour cet incroyable voyage.

Emma Bréhaudat et Mathieu Triquenot

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