Start It

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[LIVE REPORT] UNNO et Leska se déchainent à la Nowadays Party

Start It a eu la chance d’assister à la Nowadays Party samedi dernier. Joséphine et Bastien reviennent sur les concerts des groupes UNNO et Leska, tous deux membres du label Nowadays Records.

 

** UNNO **

 

21h30. Public, lumières et instruments sont en place, le concert peut commencer. J Kid (Joachim), Tismé (Abraham) et Awar Leon, les trois tiers d’UNNO, sont prêts à envoyer du lourd. Abraham est à la batterie, Joachim aux beats, et Awir Léon au chant, à la guitare et au clavier. Les premières notes retentissent, le public est transporté : UNNO arrive sans problème à nous embarquer dans son univers – entre deux pluies – où le temps s’est arrêté. La voix du chanteur, Awar Léon, sort tout droit d’une autre dimension et vient nous emporter pour un voyage auditif unique. Il ne nous reste plus qu’à relâcher toute pression extérieure et vivre pleinement la performance.

Arrivent ensuite les premières mesures de Sirens, le dernier morceau de leur album, Amaai retentissent. Les trois membres du groupe sont vraiment dedans, et toute l’atmosphère planante du morceau nous submerge instantanément.

Nous n’avons pas d’autre choix que de lâcher un petit « yes » intérieurement tant la mélodie est prenante et que le fait d’entendre enfin son live est satisfaisant.

La salle n’étant pas comble, une atmosphère rassurante, familiale s’installe au Rocher, et se montre de plus en plus présente au fur et à mesure que le groupe se dévoile au public. Les trois compères prennent soin d’entretenir un lien perpétuel avec le public, et n’hésitent pas à l’interpeller, comme l’auraient fait de vieux amis. La performance d’UNNO, The UNexpectable NOte est largement à la hauteur de son nom. En effet, l’inattendu était bien de la partie, lorsque se lance un concours de « brrrrreeeeeeeaaaah » dans la foule, ou bien lorsqu’Abraham sort un beatbox de qualité permettant au groupe de continuer sur sa lancée. On remarque la connexion particulière qui existe entre le groupe et le public. Chacun est attentif à l’autre, toutes les barrières sont tombées, nous avançons tous au même rythme.

Finalement, ce live était largement à la hauteur de leur album Amaai sorti début novembre, et les six années de travail sur cet album se ressentent, de par le plaisir qu’ils prennent à le jouer sur scène. Le public est sorti ravi de ce show, et la première question qui nous est venue à l’esprit était « À quand la prochaine » ?

** Leska **

      Dès 22h30, après la fin du live d’Unno, les techniciens ont commencé à installer le matériel de Leska : drums, violoncelle électrique, diverses machines mystérieuses et surtout une étrange structure composée de deux grands cercles. Le public était impatient, encore sous l’emprise du live précédents et du set du Dj de Nowadays Records. Quand les lumières sont enfin tombées, la tension était à son comble, on n’attendait plus que le début du show.
Le duo composé de « Les Gordon » et « Douchka », a fait son apparition, et a immédiatement commencé à faire vibrer la salle du Rocher avec une basse profonde. Après une intro envoutante, parfaitement mise en valeur par l’éclairage de la scène, et une courte présentation de Leska, le concert a commencé directement sous les vifs encouragements du public.

Au sommaire : drums très percutants, éléments orchestraux joués directement sur scène, synthés puissants, soundsystem performant et lightshow réglé au millimètre. Tous les éléments pour un show mémorable étaient donc réunis !

Tant pour les connaisseurs ayant déjà écouté et réécouté leur dernier EP Circles, que pour les simples curieux, le concert fût impressionnant : la dimension du live apportait un plus.
Lorsque Leska a joué un de ses titres phares, tels que Berger Blanc ou le très intriguant mais puissant Welcome to Mandela, rares étaient les membres du public à ne pas danser les yeux rivés sur la scène.

Avec l’enchaînement des morceaux, connus ou exclusifs, le public semblait être comme hypnotisé, et notamment grâce à la structure lumineuse créée par le groupe pour son tour. Quand le duo a commencé à jouer L&H, avec des drums copieusement présents et ses wobbles clairs, le Rocher de Palmer est parti sans escale sur une autre planète !

Clou du spectacle, les deux musiciens déjà déchainés sur scène ont décidé de prendre leurs drums et sont descendus … directement dans la foule, qui n’en revenait pas. Après cette agréable surprise ils sont remontés et ont joué leur dernier morceau.

    Bref, si vous les voyez quelque part, foncez !

Bonus : Un lightshow sur mesure

Plus tôt dans l’article est évoquée une structure d’éclairage composée de deux grands cercles, servant à compléter l’éclairage de la scène. Dès son allumage, l’engin intrigue et impressionne : barres led, lumières de toutes sortes automatisées pour créer de beaux effets de lumière.
Imaginée par Leska à partir du logo (deux cercles l’un dans l’autre), et réalisée par leur ingénieur light Alexandre Perrigault, cette petite merveille et ses effets ont finalement été un vrai plus pour le show

Par Joséphine Boëlle et Bastien Bellamy. 

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