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Retour sur le festival I LOVE TECHNO 2017, un voyage dans les BPM.

 

Date plus attendue que Noël, enfin arrive le 16 décembre 2017.

Il fait frais mais nous sommes bien là et déterminés à taper du pied jusqu’au petit matin pour cette nouvelle édition d’I Love Techno ! Une fois encore, la soirée se passe au sein du parc des expositions à Montpellier qui arbore sur sa façade extérieure le nom du festival et nous rend impatients à l’idée d’y rentrer.

Une fois la longue queue de sécurité passée, nous entrons enfin dans ce lieu gigantesque et spécialement aménagé pour l’occasion. Le festival est réparti sur 4 salles aux 4 ambiances différentes : la Red Room : scène Techno, la Green Room : scène Tech House, la Blue Room :  scène Drum & Bass et enfin la Purple Room : scène pour les artistes montants et les gagnants des concours tremplins.

 

Après avoir rapidement pris connaissance des lieux, nous nous dirigeons vers la Red Room afin d’assister au set tant attendu de Paul Kalkbrenner. Il a beau être encore tôt (23h), la salle est déjà bien remplie et nombreux sont ceux qui vibrent déjà dans le son face à un mapping et des faisceaux riches en couleurs. Pour cette édition, le DJ allemand nous a fait le plaisir de nous présenter son projet BACK TO THE FUTURE, une trilogie de 3 mix de sons qu’il écoutait durant sa jeunesse à Berlin-Est.

Si son mix est propre et travaillé et composé de sonorités envoutantes et colorés, il ne ressemble en rien à un de ses sets normaux ! Le producteur allemand enchaîne ainsi les titres Techno et nous fait voyager dans son univers qui était le sien 25 ans plus tôt, et ce, pour notre plus grand plaisir ! Son charisme sur scène et la finesse de son mix qu’il maitrise comme personne nous auront transporté durant près de deux heures.

Les puristes ont surement été déçus de n’entendre aucun des sons emblématiques du producteur allemand tel que « Altes Kamuffel»…

…mais ce n’était pas l’idée du soir. En échange, nous avons eu la chance de plonger dans l’intimité et la mémoire musicale de ce grand Dj et producteur qui affirme que « la bonne musique n’a pas d’âge ». Merci à toi Paul K !

 

L’échauffement pour cette longue soirée étant plus que fait, nous restons sur place, et c’est au tour de l’italien Sam Paganini de prendre les commandes de la Red Room. Le Dj Italien nous met directement dans l’ambiance avec des sons Techno bien musclés. La salle est pleine, la chaleur monte, les basses augmentent … tout le monde dans la Red Room à les yeux rivés sur Sam. C’est ainsi un cri de joie de notre part et de celle du public qui résonna lorsqu’on reconnut le début d’un des titre phare du Dj : Desire

L’italien maîtrise parfaitement son set et nous transporte littéralement. La puissance du son est là, et le mapping perçant nous hypnotise au rythme des basses qui résonnent en chacun de nous.

La sécurité passant plus de temps à se délecter des actions de milliers de fêtards en délire qu’à nous rappeler à l’ordre, cela nous a permis de nous faufiler juste devant Sam Pa, à quelques mètres des platines de l’Italien et on peut vous assurer qu’il y a peu de mots pour décrire ce qu’on a pu ressentir durant ces deux heures de set. Deux heures qui sont passées en 1mn30. Des jeux de lumières à couper littéralement le souffle, des sons puissants et de qualité, la proximité avec l’artiste avec lequel on pouvait communiquer par des sourires, ou encore des signes d’entière approbation du genre « Ouais mon gars, tu déchires vraiment tout là », bref un réel moment de partage transcendé par cette proximité et la foule en délire qui comptait beaucoup sur cette performance, programmée au début de la nuit.

 

Nous aurons également « profité » au même moment de la présence d’Etienne de Crécy dans une autre salle puisqu’un bon nombre de festivaliers ont décidé d’aller assister à la performance du Papy de la House française.

 

Nous quittons ensuite cette osmose pour nous diriger vers la Green room, où a lieu une des performances les plus attendues du festival, le B2B de deux grands noms de la scène techno/electro française, Agoria et Oxia.

Têtes d’affiche de cette année, les deux DJ nous ont livré un set des plus remarquables, ficelé à la perfection et fidèle au style des deux artistes qui ont trouvé le juste milieu entre chacune de leurs identités respectives. Les deux Frenchies ont rempli la totalité de la salle dès le début du set : arrivés un quart d’heure après leur opening, il nous a été impossible d’avancer plus de 10 mètres depuis le fond du hangar. Notre ressenti n’en était pas altéré pour autant : système son parfaitement réglé, jeux de lumière bien visibles depuis n’importe quel endroit, il ne nous manquait que la proximité avec les artistes pour vivre l’expérience la plus complète possible. Mais croyez-nous, la qualité exceptionnelle de leur perf’ a tout à fait compensé ce léger manque.

Sur cette bonne lancée, nous quittons le B2B avant sa fin pour être certains de pouvoir assister au set tant attendu du grand Jeff Mills. De retour dans la Red Room, la salle est pleine et l’ambiance est à son maximum. Les festivaliers sont déchainés et tous regroupés devant l’artiste qui clôturera cette folle soirée. Le Dj de Détroit renommé pour ses puissants sons Techno rentre dès le début de son set dans le vif du sujet et ne manque pas de faire trembler nos tympans. Il nous livre ainsi un set puissant, sans aucune pause, arrivant à créer une vraie atmosphère nous permettant d’entrer en communion avec chacun de ses morceaux.

Les titres s’enchainent et Jeff tient littéralement tout son public en haleine. Le pic de son set sera atteint avec l’un de ses titres le plus connu : The Bells.

 

La salle s’est alors mise à trembler dès l’audition des premières notes si emblématiques de cette track.

L’artiste a ensuite déroulé son set jusqu’au petit matin sans aucune fausse note. On pourrait comparer ce set à un marathon de deux heures, le tout à 135 BPM (battements par minute) : intense, sportif mais incroyable !

Comme prévu, nous sommes restés jusqu’à la fin de son set et il nous fut difficile de quitter ce temple de la Techno qui nous a fait voyager toute la nuit.

Merci à I Love Techno ainsi qu’à l’ensemble des artistes pour cette soirée de qualité supérieure. Un grand bravo à l’ensemble du staff qui s’est occupé du mapping et des lights et qui a fourni une prestation de qualité all night long !

Une chose est sûre, nous serons de retour l’an prochain. La date est prise : 15 décembre 2018, be there ! Prenez vos tickets juste ici pour le prochain voyage Techno à Montpellier :

I Love Techno 2018

Par Aymeric de Bisschop et Mathieu Triquenot

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