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[LIVE REPORT] Fakear a achevé Bordeaux … et réciproquement

En ce Jeudi 5 Avril, la scène du Krakatoa a encore une fois fait parler d’elle ! En effet, le peuple Bordelais a pu assister à un live exceptionnel exécuté d’une main de maître par le jeune et talentueux Fakear.

Après les deux premières parties par AZUR et Straybird, toutes deux parfaitement adaptées au style de la soirée, qui ont pu chauffer le public avant l’arrivée du headliner, et alors que les techniciens organisent la scène en fonction des besoins du live, une tension se fait sentir : le public est véritablement impatient d’assister au show de Fakear.

La première chose qui capte l’attention est le nombre d’instruments disposés sur la scène : les deux MPCs orientées vers le public, une batterie, une lyre, deux synthétiseurs et une guitare électrique. En fait, le producteur Fakear avait rassemblé une équipe de musiciens pour pouvoir reproduire sa musique en live, plutôt que de simplement faire un Dj set. Un gage de qualité en somme !

Ca y est, l’artiste commence à jouer après de brèves salutations sous les applaudissements du public et on y retrouve parfaitement sa marque : basses profondes, synthés légers mais bien présents et surtout des mélodies prenantes. Il joue donc avec son groupe quelques titres bien connus comme par exemple son emblématique La Lune Rousse, et ses vocals chops envoutants. Le DJ normand a souvent accompagné ses titres par des mélodies qu’il jouait lui-même sur sa guitare électrique pour le plus grand plaisir de la foule, qui redécouvrait ainsi ses morceaux les plus réputés.

Après quelques morceaux, à la surprise de tous, il annonce au micro qu’il va jouer en exclusivité quelques tracks de son prochain album All Glows. Nous avons donc pu entendre en exclusivité ce qui nous attendait, et personne dans la salle n’a été déçu. On y retrouve clairement la patte de l’artiste : ses vocals, ses synthés, et même parfois, contre toute attente une ambiance un peu plus sombre, un album que l’on pourra donc écouter sans modération à sa sortie.

Lors de la seconde moitié du concert, plusieurs des morceaux joués étaient caractérisés par des percussions lourdes et rapides, nous transportant d’un univers à un autre, le tout accompagné par des jeux de lumière à la synchronisation léchée. Comme si tout cela ne suffisait pas, l’artiste et sa joueuse de lyre allaient régulièrement renforcer l’aspect tribal de certaines musiques en allant jouer sur les deux tambours, ajoutés sans qu’on le remarque sur le devant de la scène.

Parlons maintenant de la scénographie apportée par le groupe à Bordeaux : atypique est un bien faible mot pour la désigner. D’abord, on remarque un grand podium, au sommet duquel se place Fakear et ses MPCs (tournées vers le public en faisant des éléments à part entière du show), puis sur les côtés les partenaires musiciens. Les bords du podium sont éclairés par des barres led, et interagissent avec le son. Mais le plus intriguant est la grande structure composée de 4 panneaux translucides placés derrière les artistes. Aussi entourés de barres leds, ces panneaux diffusent la lumière d’une étrange manière, pour le plus grand plaisir du public !

Nous avons été transportés dans cette ambiance colorée pendant toute la durée du show, et c’est un dur retour à la réalité qui nous attend lorsque l’artiste et ses musiciens viennent nous saluer sur le devant de la scène. Le Krakatoa était conquis, et les applaudissements n’en finissaient pas même après le départ de la troupe. Cet engouement a apparemment touché l’équipe, qui est revenue quelques minutes après leur départ pour nous gratifier de deux derniers morceaux, dont La lune rousse. C’est sous un tonnerre d’applaudissements et de cris que le concert s’est terminé, pendant que Fakear, allongé sur le sol, profitait de son triomphe amplement mérité.

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