Start It

lr

Lysistrata, The Psychotic Monks & It It Anita : La flamme Rock au Krakatoa

C’est dans la belle salle du Krakatoa qu’on se retrouvait mercredi dernier, le 27 novembre, pour assister à un des shows les plus rock du mois : le concert de Lysistrata avec pour première partie The Psychotic Monks et It It Anita. Tous les trois appartiennent au label Vicious Circle Records. It It Anita est un groupe de rock surexcité à l’énergie brute qui vient directement de Liège en Belgique. The Psychotic Monks quant à eux sont français puisqu’ils viennent de Saint-Ouen. Sur scène, ces derniers délivrent un rock psychédélique, à la fois fragile et effréné. Enfin, la tête d’affiche, Lysistrata, nous vient directement de Saintes et délivre un mélange de post-rock anglophone qui ravit les foules.

Il est 20h15 quand les quatre musiciens de It It Anita montent sur scène dans une lumière à demi-éteinte et sur des riffs de guitare qui en disent déjà long sur la performance que le groupe va réaliser. Ils commencent avec « Tanker 2, Pt.1 » et cela pose déjà le décor du concert. C’est à coup de bière crachée, de hurlements des musiciens et de doigts d’honneur en l’air que la soirée va débuter. Le groupe alterne entre des morceaux de 2014 sortant de leur album éponyme, et des morceaux issu de leur dernier album intitulé « Laurent » sorti en 2018, réédité cette année en Deluxe. La performance est explosive et les musiciens ne peuvent plus s’arrêter de jouer leur rythmique endiablée. Sur le dernier morceau, Henri, le batteur, ira même jusqu’à sauter dans le public pour y jouer « Another Canceled Mission ». Le set est enflammé. Une chaîne humaine va ensuite se créer pour descendre la batterie de scène et l’installer au cœur de la salle. La foule va se resserrer autour de Henri, déchaîné, qui va terminer le concert en beauté en remuant tout le monde autour de lui. C’est une fin de performance qui permet à tout le monde de partager un vrai moment de musique et d’intimité avec le groupe. Et c’était pour ainsi dire incroyable à voir.

À 21h35, c’est au tour des Psychotic Monks de montrer ce qu’ils ont dans le ventre. Le chanteur commence à chanter dans l’obscurité la plus profonde, et cela, dur un long moment, ce qui nous permet de savourer les mélodies qui résonnent dans la salle. Le public est subjugué et nous aussi. Les morceaux sont très longs, et on aperçoit que vaguement les musiciens parmi les jeux de lumière qui transperce la noirceur de la salle. Finalement, le groupe performera à la suite « Pale Dreams », « The Bad and the City Solution », « Isolation », « Wanna be Damned » et finalement « A Coherent Appearance ». C’est une performance qui nous emmène dans un tout autre univers, on est vraiment ici pour écouter la musique et la vivre pleinement. Les voix des musiciens s’alternent et nous tiraille entre un monde très doux et un autre tout de flamme.

On a à peine le temps de se remettre de nos émotions qu’à 23h les jeunes membres de Lysistrata montent sur scène pour clore la soirée en beauté. C’est la deuxième fois que le groupe performe dans cette salle de Krakatoa, et « c’est toujours un plaisir » nous dit Ben Amos Cooper, le batteur et chanteur du groupe. C’est le climax de la soirée. Les 3 amis enchaînent les morceaux pour le plaisir du public venu ici nombreux pour les admirer et les acclamer. Les jeunes musiciens ont sorti un album « Breathe In/Out » en octobre dernier, et ils vont se faire une joie de performer des nouveaux morceaux devant nos yeux comme « Mourn », « Scissors » ou encore « End of the line ». Tout le monde remue de la tête au fur et à mesure que les chansons défilent. Les trois membres sont au centre de la scène, on ne les quitte pas des yeux, et au moment où le public reconnaît succinctement la mélodie de « Sugar and Anxiety », il se met à hurler et à acclamer le dernier groupe de la soirée. La soirée se termine sur le dernier morceau de Lysistrata car « ils ne font pas de rappel », et la foule se dissipe doucement pour aller discuter dehors tous ensemble.

Enjoy & Stay Tuned.

Mélina et Zoé.

partager

Partager sur facebook
Partager sur twitter
Partager sur linkedin
Partager sur pinterest
Partager sur print
Partager sur email
Vous aimerez aussi
Comment Sublime brise les codes de l’industrie musicale
Les effets de la musique sur les humains
La Pép’It de novembre : IPNDEGO