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The Darkness : retour dans le Glam Métal des années 70

C’est dans l’intime salle du Krakatoa que, ce lundi 27 janvier, nous avons eu la chance de pouvoir découvrir l’univers musical de The Darkness, un groupe de hard rock britannique formé en 1999 par le chanteur Justin Hawkins. Le groupe se popularise avec la sortie de son premier album, Permission to Land, en 2003. The Darkness incarne le Glam Metal et la démesure des années 70 et 80 avec des influences larges allant de Queen à AC/DC en passant par Aerosmith et Dire Straits.

C’est à 21h30 qu’avec notre petit groupe de starteuses nous avons découvert l’univers poignant et dynamique du groupe. Après avoir assisté à une première partie du groupe de dance punk australien DZ Deathrays, les quatres membres du groupe entrent sur scène sous les cris enjoués d’un public impatient de retrouver cette atmosphère très rock qui dura jusqu’à la fin du concert. Dès notre entrée, nous remarquons sans surprise que ne sont venus assister au concert seulement des fans allant de 30 à 50 ans et très connaisseurs du groupe.

Une ambiance très chaleureuse règne tout au long de la prestation, en partie dûe à l’absence d’une foule et d’une promiscuité insoutenable qu’on peut retrouver dans certains concerts. Justin Hawkins crée ainsi un vrai lien avec son public par l’intermédiaire de blagues et de dialogues qui rend l’instant d’autant plus appréciable. Dès les premières minutes, le groupe commence fort avec le titre Rock and Roll Deserves to Die, musique phare de leur dernier album Easter Is Cancelled sorti en 2019. La foule est emportée par la prouesse vocale de Justin Hawkins. Nous sommes tout de suite particulièrement épatées par la technique des musiciens. Le chanteur sait installer une ambiance poignante et prenante qui permet à son public de l’accompagner dans son énergie entraînante et hypnotisante.

The Darkness nous délivre pratiquement l’intégralité de leur nouvel album avec des titres tels que You Can Lose Your Love ou encore Easter Is Canceled.  Le groupe interprète également ses succès comme Love Is Only A Feeling. La prestation vocale de Justin Hawkins est impressionnante, il glisse avec facilité d’une octave à une autre. Des changements de guitare s’opèrent tout le long du concert et le chanteur n’hésite pas à faire des acrobaties tout en jouant de son instrument.

On ne peut qu’être en admiration devant une telle énergie qui émane du chanteur et du groupe tout entier durant la totalité de la prestation. Ce qui permet sans aucun doute à chacun de rentrer chez soi en conservant le souvenir d’un concert riche en émotions. Cependant, nous constatons tout de même un relâchement de la part du public en milieu de concert, qui n’est plus aussi dynamique qu’au début. L’entrain dégagé par le groupe continue cependant lui tout le long, nourri par les changements de costumes très rétros, tout droit issus des années 70, ainsi que les acrobaties du chanteur. Justin Hawkins allant même jusqu’à effectuer un poirier devant le caisson de son batteur.

Un réel retour dans le temps s’opère durant les 2h où une atmosphère très rétro et 70’s planait. Leur inspiration de groupes tels que Queen ou Aerosmith se laisse percevoir à travers le charisme qui émane de l’artiste mais surtout à travers la note très Rock and Roll du groupe.

Le concert se finit en beauté par la chanson que l’on pourrait considérer comme l’hymne du groupe tant elle est emblématique. Ce n’est autre que le titre phare du groupe I Believe In A Thing Called Love. Un changement de tenue pour la troisième fois de la soirée s’impose afin d’inaugurer le titre, les tenues toutes plus déjantées et atypiques les unes que les autres. L’air restera dans notre tête jusqu’à la fin de la soirée et même encore après. Que demander de plus qu’un petit concert réussi et bien sympathique avant d’aller se coucher. Rien. Car après une telle prestation nous n’avons aucunement envie d’aller dormir, il est juste l’heure d’aller taper du pied.

Seul bémol de cette soirée mais un point des plus importants pour nous, nous avons eu du mal à ressentir l’énergie du groupe à travers le public. En venant voir de tels artistes, nous pensions assister à une ambiance des plus rock n’roll et participer à un grand pogo mais ce ne fut pas le cas. On en devient presque un peu gêné pour le groupe.

 

Enjoy & Stay Tuned.

Vanessa & Elise 

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