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On vous présente TSUBASA, la dernière pépite rap signée Beamer

Aujourd’hui, Start It te fait découvrir un album tout fraîchement sorti, réalisé par un rappeur parisien qui risque de faire grandement parler de lui très prochainement.

Beamer est un artiste de 23 ans, membre du collectif 8848 Summum Klan (avec JMK$, Caspi et Juni Qwano) qui a sorti Blue Flame l’année dernière, une excellente tape qui a offert une jolie exposition à ces artistes bourrés de talents et basés entre Paris et Marseille. Comme ses potes, Beamer est un artiste selfmade car il a entièrement autoproduit, depuis sa chambre, TSUBASA, un nouvel album de 19 titres. Il n’en est d’ailleurs pas à son premier coup d’essai, cela fait maintenant 10 ans qu’il est lancé. Mais cela ne fait que quelques années que ce rappeur est sorti de l’ombre après avoir longuement travaillé sur ces projets. Il a sorti un premier album, Homeboy, en 2018, comptabilisant 9 titres. On sent déjà dans cet album une identité bien définie, un rap efficace avec un rythme maîtrisé et des prods qui envoient du lourd. Une très bonne recette que Beamer n’a cessé de faire évoluer.

Étant franco-japonais, il passe son temps entre Paris et Osaka en recherche d’inspirations nouvelles, ce qui explique le fait que le rappeur réussit à donner à son rap des nuances très variées, preuve de ses diverses influences. Aucun son ne se ressemble et Beamer nous en apprend un peu plus sur son identité à chaque écoute. Cette double culture s’exprime très bien dans le son Hometown, où la culture japonaise y est fortement mise en avant. Que ce soit visuellement avec le clip, ou à l’écoute avec les paroles, car une partie des paroles sont rapper en japonais.

Maintenant que les présentations sont faites, il est temps d’entrer dans le vif du sujet. Que pensons-nous de l’album TSUBASA ? Première remarque qu’on peut se faire, les titres oscillent désormais entre français, anglais et japonais (et langage numérique si on veut être vraiment pointilleux). Le mélange des influences y est encore plus présent, on retrouve la même recette que pour Homeboy mais Beamer a très clairement level up. Des textes coup de poing, un univers plus polit, Beamer nous fait traverser différents moods en passant par des sons pouvant être très mélancoliques comme Serpent, ou alors beaucoup plus cloudy comme 1/01.

Le rappeur a finalement réussi son pari : nous produire un album avant-guardiste mais aussi authentique. Cette authenticité se véhicule évidemment par le fait qu’il ait su en rester fidèle à ses origines mais aussi, et il est important de le noter également, en ayant modifié que très peu sa voix ce qui est aujourd’hui assez rare dans le rap game aujourd’hui. Beamer est donc un artiste à suivre de près car son évolution s’annonce d’autant plus incroyable. Sur ce, on vous laisse sur notre pépite préférée de l’album, 10%, pour une petite ballade dans les rues d’Osaka sur une douce mélodie trap signée Beamer.

Enjoy & Stay Tuned.

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