Samedi 10 octobre dernier était célébrée la journée mondiale de la santé mentale, une journée dédiée à l’éducation et à la sensibilisation du public envers la santé mentale contre la stigmatisation. Cette année 2020 a été d’autant plus déstabilisante sur ce point en raison de la pandémie de COVID-19, qui nous a affecté ne serait-ce qu’en modifiant notre façon de vivre au quotidien. Et l’industrie musicale n’a pas été épargnée. Afin de l’évaluer, la fondation MusiCares a lancé, ce même samedi aux États-Unis, le tout premier sondage sur le bien-être dans la musique.
Ce Wellness in Music survey vise à comprendre le rapport entre la vie de professionnel dans la musique et la santé mentale ou le bien-être en général. Il sera ouvert jusqu’au 9 novembre, avec des résultats à dévoiler début 2021; à noter que le sondage est réservé aux plus de 18 ans qui ont travaillé dans la musique depuis au moins 5 ans. À travers une soixantaine de questions, MusiCares invite les personnes du monde de la musique à partager leurs ressentis. De nombreux aspects sont alors abordés comme la consommation d’alcool ou de substances illicites. Rappelons que même si plusieurs informations sont demandées (âge, sexe, état de santé, etc…), cela reste une enquête à participation volontaire et toutes les réponses sont strictement confidentielles.
Avec cette enquête, MusiCares n’en est pas à sa première bonne action. Depuis sa création en 1989, elle se meut pour la santé des personnes de la musique, ayant offert des millions de dollars pour la cause. Cet organisme de bienfaisance, rattaché à la Recording Academy -organisateur des Grammy Awards-, avait notamment créé un fonds de secours (MusiCares COVID-19 Relief Fund) en mars pour aider les personnes dans l’industrie touchées par la crise sanitaire.
Ainsi, par des temps difficiles, il faut savoir se serrer les coudes, dans la vie comme dans la musique.
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