Teeers est un groupe français aux influences pop/funk. Anciennement « The Teeers », le groupe s’appelle désormais Teeers afin de chasser cette étiquette de groupe de rock qui leur collait à la peau. Je suis allé à leur rencontre dans le cadre de l’ouverture de leur Print Store le 19 Novembre à Paris : un lieu éphémère leur permettant d’exposer leurs t-shirts et autres vêtements au nom du groupe !
Teeers ce sont avant tout 4 garçons passionnés : Odilon à la basse, Victor à la guitare et au chant, Adrien au clavier/pad et Clément à la batterie. Tous les 4 participent aux chœurs du groupe.
Retour sur ma rencontre avec eux.
Présentation du groupe :
Salut les gars, comment vous êtes-vous rencontrés ?
Adrien : on est pote depuis longtemps, j’avais mon groupe à côté, puis j’ai fait des études et je les ai rejoint plus tard (il y a 1 an et demi). Les 3 autres se sont rencontrés au primaire et moi je les ai rencontrés au collège.
D’où vous est venue cette envie de faire de la musique ?
Odilon : on avait tous un peu une fibre musicale au départ, nos parents étaient amateurs de musique. Mon père avait un groupe quand il était jeune, c’est lui qui a cristallisé notre envie de créer un groupe, qui nous a vraiment rassemblés et on a fait la suite (il nous a poussés).
Quelles ont été vos influences au départ?
Victor : Ce devait être les Artic monkeys et les Strokes à ce moment-là.
Clément : C’est la scène rock des années 2000, plutôt des groupes anglo-saxons.
Ont-elles évoluées ?
Odilon : Au moment où on a enlevé le « The » de « The Teers », on a commencé à vouloir se défaire du rock et passer à un côté plus pop/funk, plus ouvert.
En 2011, vous avez fait votre premier grand concert à la gaîté lyrique, des souvenirs/anecdotes à nous raconter ?
Adrien : A ce moment-là je n’étais pas encore dans le groupe, j’étais venu les applaudir/soutenir.
Odilon : Très bonne anecdote c’est que j’avais la jambe dans le plâtre, j’ai été obligé de jouer assis.
Clément : Une télé nous avait suivi toute la journée donc on avait un peu la pression, c’était une des première fois où je me suis dit qu’on commençait à devenir pro. On était un petit phénomène à ce moment-là.
Votre musique actuelle est plutôt entrainante, enjouée, vous voulez véhiculer un message positif ? Odilon : On aimerait se tourner vers le mix-feeling (plusieurs sensations, pas uniquement de la joie). On aime bien écrire des morceaux sur lesquels on peut facilement danser,bouger mais aussi faire des morceaux plus complexes.
Chanter en français serait envisageable pour vous ?
Clément : On adore pleins d’artistes français mais ce n’est pas dans l’esprit/les gênes du groupe.
Adrien : C’est une question qu’on ne se pose pas forcément, Victor chante instinctivement en anglais.
Odilon : La musique avec laquelle on a grandi est chantée en anglais, c’est aussi pour cela qu’on a choisi cette voie.
Clément : A la base Victor n’était pas chanteur, au départ on se fichait un peu des paroles et puis petit à petit on s’est soucié du message qu’on pouvait véhiculer.
Odilon : Oui par exemple dans ez time, les textes sont très directs.
Comment composez-vous ?
Odilon : Avant c’était un schéma plus strict, maintenant tout le monde y va un peu de son idée.
Victor : Au départ c’était un peu moi et les autres rajoutaient leur partie alors que maintenant cela peut venir de n’importe où. On se retrouve tous les jours pour échanger sur les morceaux.
Odilon : On commence par la mélodie de la voix, un rythme particulier puis on y ajoute les accords. On écrit parfois plusieurs morceaux en même temps.
Votre maison à la campagne, c’est pour mieux composer ?
Clément : Oui et pour mieux répéter aussi, c’est notre bulle.
Odilon : Récemment c’était surtout pour répéter, mais on y va tous les 4 pour avoir un cadre et une atmosphère originaux. C’est un cadre très sain qui nous permet de nous couper du monde, d’ouvrir notre inspiration.
Victor : Tu peux aussi trouver l’inspiration à Paris, en écoutant des sons en soirée par exemple, les deux sont complémentaires.
D’où vous vient ce look un peu « vintage »?
Odilon : On cherche plus le vintage d’aujourd’hui, réactualisé, on est pas dans le « c’était mieux avant » mais plutôt dans le « ce sera mieux plus tard ».
Adrien : Cela ne se limite pas au style vestimentaire, mais plutôt au vintage en général (vinyle, appareil photo argentique etc…)
Les clips sont très travaillés non ?
Adrien : Le 1er« get out » était un peu en mode caméra embarquée et les autres sont effectivement plus travaillés. Get out est le clip le plus sincère.
Odilon : On est toujours impliqués dans nos clips, on essaye d’être les plus sincères possible.
Clement : On préfère faire des clips plus travaillés, on aime faire des choses nous-mêmes.
Vous avez une date importante le 29 novembre à la Boule Noire, qu’est-ce qu’on pourra y entendre ?
Clément : Tout l’EP qui est sorti mais aussi le prochain avec aussi des parties live. On a 1h de show.
Vous faites surtout des concerts à Paris, vous y êtes particulièrement attachés ?
Clément : C’est là où on a notre fan base, on se considère pas comme un groupe parisien, on veut tourner partout.
Odilon : Le concert qu’on a préféré c’était Musilac, car c’est en festival qu’on peut vraiment être découverts, on a envie de multiplier les festivals, d’aller au contact du public.
Vous avez publié un premier EP « overheat », le deuxième est en préparation ?
Odilon : Exactement, le deuxième EP sortira normalement vers avril 2019.
Vous avez une date importante prévue le 29 novembre prochain à la Boule Noire à Paris, d’autres sont prévues ?
Adrien : Oui, certains festivals et le 8 février nous serons à Clermont-Ferrand.
Odilon : Certaines sont en préparation effectivement, nous sommes en train de voir avec notre tourneur.
Envisagez-vous une collaboration avec d’autres artistes ?
Odilon : On a quelques idées en effet.
Clément : A terme, on aimerait faire une collaboration mais pour l’instant ce n’est pas tellement d’actualité.
Les avis de vos proches sont-ils essentiels pour vous ?
Odilon : Exactement, ces avis sont très importants car ce sont des personnes de confiance qui nous connaissent depuis le début, qui nous permettent de maintenir une exigence de tous les instants dans notre travail.
Y-a-t-il une personne en plus sur scène avec vous ?
Clément : Non, sur les compositions ce serait possible d’ajouter des parties avec quelqu’un d’autre mais pas sur les lives.
Odilon : Notre live fonctionne parfaitement à 4, pas besoin d’être 5.
Un grand merci aux TEEERS d’avoir accepté cette interview, j’espère que cela vous a permis d’en savoir un peu plus sur eux !
Enjoy & Stay Tuned.