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[LIVE REPORT] Local Basstards 2 : Qui a dit que club et teuf étaient incompatibles ?

Ce vendredi 9 novembre, nos oreilles s’apprêtent à être méchamment sollicitées. Le collectif BDBSound prend en otage le célèbre BT59 pour une soirée placée sous le signe de la teuf.

BDB Sound, c’est avant tout une bonne bande de potes qui se connaissent depuis l’enfance. Originaires de villages voisins de la périphérie de Bordeaux, l’aventure a commencé par l’organisation de free-parties. Au fil des rencontres, le collectif s’est dirigé vers l’organisation de soirées en club, notamment au sein de l’Entrepôt, de la Rock School Barbey et du BT59. Leur objectif : promouvoir la musique électronique sous tous ses angles dans un cadre bon enfant. Les 11 membres de l’association s’appliquent à organiser des événements accessibles, à la programmation éclectique et désormais en club sans pour autant négliger cette culture rave qui leur est chère. C’est 6h de line up qui nous attend, avec des DJs de BDB mais aussi de Patrouille 22.

Nous arrivons au BT avant le début des hostilités et découvrons en avant-première la scénographie ainsi que l’installation technique. Nous savons alors que la soirée promet d’être énervée. Un mur de son composé de 8 caissons et 4 têtes : 10Kw pour mettre au public une bonne claque sonore.

Les premiers artistes à se produire ne sont autres que le président de l’asso Lucky Boy et Alex Garcia de P22. Ces derniers nous proposent un set Techno de 2h en b2b avec des touches groovy et disco. Petit à petit, des pointes d’Acid font surface, accompagnées de gros kicks puissants. Les murs du BT tremblent ce qui nous donne un bon avant-goût du reste de la soirée.

C’est au tour de Moksha de prendre les commandes des platines pour un set Dark Mélancolique. Celui-ci nous offre des tracks puissantes, dans la continuité du set précédent avec cependant des sonorités nous rappelant la Trance. La célèbre track de Paul Kalkbrenner Revolte est parfaitement adaptée à l’ambiance qui règne sur le dancefloor.

 

La salle se remplit et les pas de danse s’intensifient. On remarque bien les aficionados des free-parties postés devant les caissons, dont les danses sortent du lot. Et ce n’est pas avec l’artiste suivant qu’ils vont se réfréner. Rude-High s’installe et nous propose un set Tekno des plus remuant. Les bpm s’accélèrent, les pas de danse sont de plus en plus sautillants. Nous sommes maintenant clairement immergés dans une ambiance rave assez singulière pour un club.

Tek-Noktem arrive pour un set Acid-Tekno, de quoi ravir un public qui n’attendait que ça. C’est sur un rythme très rapide avec des kicks bien gras et des nuances acidulées que le public s’envole pour un voyage psychédélique. De plus en plus de fêtards remuent devant le mur de son. On entend alors la track déjà très dansante de DJ Arne Assimilation accélérée, on vous laisse imaginer le mood.

Le closing est à la charge de Dizzy Skunky. Pour terminer en beauté, il nous balance des tracks d’Acidcore et retourne le club.  Il est 5 heures passées, le public dégage une énergie et une frénésie palpables dans chaque pas. Finalement, la musique s’arrête après un set torride et puissant et on retrouve un public comblé par cette soirée placée sous le signe de la danse, des gros kicks et de la free.

On retrouve les DJs de BDB le 15 décembre pour la What The Fuck #1, soirée qui annonce le retour de la Bass Music sur Bordeaux et qui va faire trembler la Rock School Barbey….

 

Report : Pauline Gutiérrez

Photos : Elisa Sipp

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