Start It

c812e3a331bac02f97ad555116b937fbc2db01c5-protoje-concert-lausanne

[LIVE REPORT] Vibes reggae au Rocher : voyage du Sénégal à la Jamaique

Ce mardi 21.11.18, le jamaïcain Protoje s’est produit avec son Backing band The Indiggnation au Rocher de Palmer.

Natty Jean, l’une des deux voix qui composent le groupe Danakil, était chargé de faire la première partie de cette soirée full reggae. C’était l’occasion pour le public bordelais de découvrir le deuxième album solo Imagine du chanteur sénégalais paru le 5 octobre dernier.

Il est 20h30 lorsque nous pénétrons dans le Rocher de Palmer où les bordelais se sont rendus en masse pour l’occasion. Malgré des températures très basses, les fans de Reggae semblent chauds pour ce concert qui nous fait voyager du Sénégal à la Jamaïque. A l’entrée dans la salle de concert, nous faisons face à une réelle foule qui remplit la salle et bouillonne d’impatience.

Natty Jean ouvre le bal avec des morceaux tirés de son dernier album tels que Taya.

Avec des musiques aux textes très profonds, le sénégalais aborde des sujets comme un retour en terre natale ou encore la reconstruction de l’Afrique par les Africains. Même si la moitié des chansons de l’artiste sont écrites en wolof, un dialecte sénégalais, le public semble conquis et se déhanche de plus en plus au fil de la prestation de Natty Jean.

Enfin, le point culminant de cette proximité entre le public et l’artiste apparaît lorsque Natty Jean débute sa chanson On m’a dit. Le chanteur entreprend alors des jeux avec le public et finit son show en accordant un solo à son guitariste qui effectue sa prestation sans accroc.

Natty Jean et son groupe saluent leur public à plusieurs reprises et confient à Protoje une foule chaude comme la braise,  désormais prête à se chalouper sur les tracks du jamaïcain.

Il est environ 22h quand les musiciens de Protoje entrent sur scène et entament leur concert. Le chanteur se fait désirer mais finit par entrer sur scène aux côtés de son Backing band The Indiggnation pour un show qui s’annonce explosif. Dès le début, le son de The Indiggnation est pointu et carré, nous savons que nous allons passer un excellent moment et la foule montre son engouement pour le chanteur les bras en l’air dès les premiers mots prononcés par celui-ci.

La salle, permettant l’accueil de 1 200 fans, nous offre un son bien équilibré, une scénographie épurée mais respectant parfaitement le thème.

Sur Sudden Flight, Protoje revisite le mythique Gunshot et nous offre un dub qui fait skanker toute la foule en quelques secondes avec l’aide précieuse d’une bass profonde quasi palpable. Le jamaïcain n’hésite d’ailleurs pas à ouvrir le reggae à d’autres genres comme avec le morceau Criminal qui est plutôt d’influence boom-bap old school, se terminant par un solo très rock du guitariste magnifiquement accueilli par le public. De même, l’artiste nous offre même du Dub sous une douce mélodie trance lors de certaines transitions accompagné d’un synthé envoutant. Le chanteur en profite pour rappeler que ce n’est pas la première fois qu’il joue à Bordeaux et qu’il a précédemment joué avec Naâman. Le public, visiblement très connaisseur de la scène reggae, exprime sa joie lorsque Protoje évoque le Reggae Sun Ska.

Le point culminant du concert arrive avec le très célèbre Rub-a-dub Hail Ras Tafaraï qui est interprété en mode stepper avec des allures de funk. A la fin de son show, le jamaïcain interprète ses célèbres  Who KnowsNo Guarantee et Kingston Be Wise qui viennent clôturer un concert réalisé avec brio et qui a su combler un public qui a été présent avec force et conviction.

En outre, un flow rythmé et des vibes transportantes, des instru très variées allant du blues au rock en passant par l’acoustique et le Dub. Et un public tout aussi éclectique passant de jeunes enfants aux spectateurs les plus aguerris avec qui le chanteur n’hésite pas à interagir entre 2 morceaux.

Peace.  ✌

Alexis & L-G

partager

Partager sur facebook
Partager sur twitter
Partager sur linkedin
Partager sur pinterest
Partager sur print
Partager sur email
Vous aimerez aussi
Comment Sublime brise les codes de l’industrie musicale
Les effets de la musique sur les humains
La Pép’It de novembre : IPNDEGO