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Astropolis #25 : un quart de siècle, ça se fête

Cette année le mythique festival Astropolis souffle ses 25èmes bougies. Ayant pour habitude de proposer ce qui se fait de mieux, la famille Astropolis nous en a mis plein les yeux et les oreilles une nouvelle fois en ce début juillet. Pour l’occasion, un réel bal fut orchestré dans les contrées Brestoises. On vous raconte ! 

Michael Gray ne pouvait pas l’attendre et nous aussi ! Pour sonner les cloches de la fièvre du week-end, nous sommes confiés aux mains d’Arnaud Rebotini et un orchestre de 7 musiciens et musiciennes. On vit dans cet environnement atypique les morceaux de la B.O du film césarisé “120 battements par minute”. Immersion électro-acoustique dans la house des années 90, une belle mise en jambes…

Beau Rivage x Piknic Electronik sous un soleil de braise

Il nous est venu de Montréal et largue les amarres aux portes de la France dans le port de Brest : le Piknic Electronik. Une vue magnifique, des artistes issus du tremplin ou juste des coups de cœur des organisateurs s’occupent de nous faire danser sous le soleil et la chaleur. L’introduction parfaite d’une nuit chargée en émotions !


Manoir de Keroual

Arrivés sur les lieux peu avant minuit, La Cour sera notre ligne de départ. Fracassante et éblouissante, l’installation scénique est propre et immersive afin d’assurer le voyage. Kiddy Smile qui se refait une fraîcheur en arborant les clubs et festivals tout l’été mêle pépites chinées et grands classiques house. Il fait chaud, on se dandine et on a le sourire !

Plus costaud et expérimental, le live de Lakker annonce la couleur : lives audiovisuels cosmiques et show lights clinquants pour une nuit sombre du côté de la Mekanik Stage.

Un peu de douceur avant cela en provenance de Tel Aviv avec des influences venues de Los Angeles et de Berlin, l’envoûtante Mor Elian et à ça de près mystique dans sa quête musicale nous plonge entre techno, électro et break. Un bouquet rafraîchissant, dénué de code, qui n’a pas fini son bout de chemin.

Sans une once de transition, la gent féminine aux commandes de l’industrial hardcore, Somniac One de l’escadron PRSPCT déchaîne les passions sur la Mekanik. Astropolis se montre à nouveau comme fer de lance de jeunes talents à suivre qui ont cependant déjà prouvé qu’ils avaient bel et bien leur place sur la scène actuelle.

Un bon nombre de live pour cette édition d’anniversaire. L’un d’entre eux est pourtant plus attendu que les autres : arrive l’heure de la fusion du réacteur x-102. Fondé en 1991, le groupe composé de Jeff Mills et ‘Mad’ Mike Banks, co-fondateurs du mythique crew Underground Resistance tout droit sorti des profondeurs de Detroit, se reforme sous un live audiovisuel pour les 25 ans d’Astropolis et tous les astro-nautes présents. En ressort une prestation d’expérimentations cosmiques, ayant tant sa place en festival que dans une salle de concert ou encore dans un cinéma 4D. 

On enchaîna sur le live de Micropoint et ensuite DJ Producer, on perd quelques années d’espérance de vie mais on aime ça. On souffle un instant sur les pépites ensoleillées de Denis Sulta pour finir avec New Error de Moderat, toujours aussi efficace, balancé par Sonic Crew, cette belle bande de potes sans qui la magie Astropolis ne pourrait opérer… Merci.

 

Enjoy & Stay Tuned.

 

 

Maelig Sebillotte

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