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[Interview] Génial au Japon : la rencontre explosive d’une instrumentale électronique et du rock

Génial au Japon est un duo composé d’Emeline Marceau et Blandine Peis créé en 2016. Start It a eu la chance d’interviewer ce groupe quelques jours avant sa Release Party au Krakatoa.

  • Comme vous êtes-vous rencontrées ? Qu’est-ce qui vous a amené à faire de la musique ensemble ?

Blandine : On avait un autre groupe en commun qui était du rock progressif dans lequel on était quatre, ça a duré 4/5 ans puis on a décidé de faire un duo toutes les deux et de partir dans un style plus électro/pop.

  • Vous êtes de Bordeaux ?

Emeline : Non ça fait 8 ans qu’on est à Bordeaux mais moi je viens de Charente-Maritime et Blandine de Montpellier.

  • Pourquoi ce nom Génial au Japon ?

Blandine : Aha la fameuse question qu’on nous pose tout le temps ! On avait failli faire une tournée en Chine avec notre ancien groupe qui n’a malheureusement pas pu se faire. Mais si on l’avait fait, on l’aurait appelé Super en Chine ! En délirant, on s’est dit « Tiens, et pourquoi pas Génial au Japon ? ». Et on a tout simplement décidé de faire un groupe qui s’appellerait comme ça.

  • Est-ce grâce au nom « Génial au Japon » que vous mettez en avant cet univers japonais ou est-ce que vous avez une attirance spéciale pour le Japon qui vous a poussé à l’inclure dans votre univers ?

Blandine : Non, c’est vraiment notre nom qui nous a amené à ajouter des petites touches japonaises. On n’est pas particulièrement attirées par le Japon, même si on adorerait aller là-bas !

  • Vous chantez en japonais dans votre titre « Ame ni Mo Makezu » issu de votre nouvel album Imanust, c’est bien ça ?

Blandine : C’est exact, les paroles sont tirées d’un poème japonais qui a pour thème le courage.

  • Comment est-ce que vous décririez votre musique, vos influences ?

Blandine : Mes influences sont plutôt rock psyché, mais j’aime beaucoup aussi l’électronique un peu minimaliste.

Emeline : Moi je ne suis pas trop rock psyché, mais je travaillais beaucoup à l’ordinateur donc le côté électronique de notre musique vient de là.

Blandine : On a aussi de grosses influences commune comme Radiohead.

  • Pourquoi cette décision de rester que toutes les deux sans musiciens qui accompagnent derrière ?

Emeline : On s’est posé la question pleins de fois « Est-ce qu’on met un batteur ?» mais on voulait avoir notre identité à deux et puis logistiquement c’était plus pratique aussi. Au final, on se rend compte que ça marche bien à deux.

  • Est-ce qu’entre l’instrumental et les paroles, il y en a un qui prédomine ?

Emeline : Moi je mettrais plus la musique devant comme je ne comprenais jamais rien à ce qu’ils disaient en anglais aha.

Blandine : Moi c’est 50/50 je trouve que le texte est tout aussi important que la musique.

  • Comment composez-vous vos chansons ?

Emeline : Y a pas de recette !

  • Est-ce qu’il y en a une qui s’occupe de la musique et l’autre des paroles ?

Blandine : Ça dépend vraiment des chansons. Par exemple, Emeline est plus sur les rythmiques et l’arrangement, moi plutôt sur la mélodie et les textes, d’une manière générale.

  • Combien de temps vous avez travaillé sur l’album ?

Blandine : Je dirais 1 an, enfin 2 ans avec le tournage en comptant le processus de production.

  • Est-ce que vous préférez enregistrer en studio ou être sur scène ?

Blandine : Les deux sont vraiment super différents !

Emeline : Je préfère la compo personnellement.

Blandine : Moi aussi je dirais la compo mais quand on a des super scènes ça fait super plaisir ! On va bien s’amuser au Krakatoa jeudi ! Mais c’est vrai qu’on aime bien la création où on est dans notre petite bulle.

Emeline : C’est vrai que la composition c’est le confort mais la scène c’est excitant parce que tu ne sais pas ce qui va t’arriver, tu ne maîtrises pas grand-chose mais quand t’arrives à le maîtriser t’es fière de toi !

  • On a remarqué que vous ne repreniez pas cette ambiance japonisante dans vos clips, pourquoi vous avez décidé d’avoir ce décalage avec ce côté plus « street » dans certains de vos clips ?

Blandine : On n’avait pas envie de pousser le concept du Japon à l’extrême et on avait envie de se faire plaisir avec tout ce qu’on aime. Mais il y a toujours une petite référence, dans le clip « In between » il y a quand même des Katanas !

  • Est-ce que vous avez des projets futurs ?

Emeline : On va bientôt se remettre à composer pour sortir un nouvel album en 2021 si tout se passe bien.

  • Pourquoi avoir fait plusieurs concerts avant de faire votre Release Party à Bordeaux ?

Blandine : Oui on a eu 5/6 concerts, mais ça a été une question de timing/préparation, on a eu des propositions qui se sont faites avant en septembre, au moins on sera prête pour le jour J !

  • Qu’est-ce que vous écoutez en tournée ?

Blandine & Emeline : On écoute nostalgie !

Blandine : On a une playlist : 1000 chansons de nostalgie avec du Céline Dion, Aznavour, Balavoine parce que les albums qu’on aime bien écouter ne sonnent pas très bien en voiture.

  • Est-ce que vous avez une formation musicale ?

Blandine : Ma grand-mère me donnait des cours quand j’étais petite puis j’ai continué tardivement en autodidacte.

Emeline : Moi j’ai commencé par faire de la guitare en solfège, j’ai dû en faire 4/5 ans, puis j’ai continué en autodidacte.

  • Est-ce que vous avez une équipe autour de vous pour gérer tout ce qui est tournée/studio ?

Emeline : Oui on fait partie du collectif du Fennec, donc on est une dizaine de groupes de musique, et ce collectif permet de nous aider quand on a besoin de matériel. Puis professionnellement on a un tourneur qui est chargé de nous trouver des dates, mais on bosse pas mal avec notre réseau. Puis on a un éditeur pour la paperasse.

  • Est-ce qu’il y a un groupe pour lequel vous rêveriez de faire la 1er partie :

Blandine & Emeline: Radiohead aha!

  • Vous vivez de votre musique ?

Emeline : Tout juste cette année. En fin d’année on va être intermittentes, mais avant on avait des boulots à coté. Il faut avoir la passion !

  • Les groupes qui sont en 1ère partie de votre Release Party sont tous des groupes du collectif du Fennec ?

Emeline : On voulait faire une soirée duo, donc Pénélope le 1er groupe est dans le collectif du Fennec, The George Kaplan Conspiracy il y a un membre qui joue aussi dans Pénélope, et puis Prince Miiaou c’est ma belle-sœur ! Ce sont nos potes puis les univers des groupes matchaient bien.

Merci à Génial au Japon pour cette interview et on leur souhaite bonne chance pour la suite ! 

 

Enjoy & Stay Tuned.

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