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rap et littérature

La réussite du rap en tant que genre littéraire

Cette semaine encore, on retrouve dans le classement des meilleures ventes de livres quatre écrits portant sur l’univers du rap. D’ouvrages portant sur le rap français en général aux biographies, le rap trouve désormais sa place auprès des lecteurs.

Si l’on peut croire à un succès bref dû à des sorties récentes, il n’en est rien. Par exemple, le livre de Mehdi Maizi Rap français : une exploration en 100 albums fête déjà son sixième anniversaire ce mois-ci. De même, L’obsession Rap de l’ABCDR du son aura bientôt 2 ans déjà. Les ventes de livres démontrent pourtant un intérêt grandissant pour ces balayages de l’horizon rap en France depuis ses débuts.

Bien sûr, cet attrait va en grandissant avec l’intérêt porté au genre dans la consommation musicale française en général. Les ventes de disques, les têtes d’affiche de festivals… tout semble placer le rap au cœur des discussions seulement jusqu’à présent le milieu littéraire semblait avoir échapper à cela. En effet, le genre a très longtemps été considéré comme aux antipodes du littéraire dû à des regards réducteurs portés sur cette musique.

Aujourd’hui, il bénéficie d’une mouvance qui permet de porter haut les messages se cachant derrière le rap. C’est d’ailleurs ce que Nicolas Rogès a voulu retranscrire dans sa biographie de Kendrick Lamar : de Compton à la Maison-Blanche. Le rap peut désormais être considéré en tant que genre à part entière, il n’a plus à se rapporter à quelconque autre genre pour gagner l’estime des lecteurs. Du moins, c’est ce que l’on peut observer même s’il reste nombre de parallélismes émis entre rappeurs et philosophes dans l’univers littéraire. Un point que décrit par ailleurs l’écrivain N. Rogès à propos de l’ouvrage d’Alain Wodrascka dans un récent tweet.

Pensez-vous vous aussi que le rap n’a plus besoin de ces comparaisons pour subsister dans ce milieu?

Enjoy & Stay Tuned.

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