Start It

15169734756421bcbfc46d1

L’ode Mère festival : L’immersion comme maître mot.

Du 29 septembre au 1er octobre s’est déroulée la première édition de L’ode Mère festival, un festival de deep house, d’house, de hard groovy et de techno en passant par des performances live que ce soit en rap ou en chant .

  1. LIEU / PRESTATION

Le festival s’est déroulé dans le domaine du château de la gataudière à Marennes, un très bel endroit tout à fait adapté à accueillir un festival de cette envergure (50 hectares). L’événement fut constitué de 3 scènes occupées par plus de 35 artistes se relayant, permettant alors aux festivaliers de profiter de 52 heures de musique en continu.

La superficie du domaine permettait de pouvoir créer un bivouac non loin des douches et des toilettes. Elle permettait aussi d’accueillir des foodtrucks et des stands de dégustation qui ont permis aux producteurs locaux de se faire de la visibilité ainsi que de faire découvrir la richesse culinaire de la région à des festivaliers, qui pour la plupart, la découvraient. Les festivaliers avaient aussi accès à un parc en léger retrait des scènes pour avoir un endroit où se poser et discuter. Nous avons posé quelques questions aux organisateurs de l’évènement et nous avons appris que  la conception du projet a commencé en janvier 2023 et qu’il a été préparé intensivement 2 semaines avant l’aboutissement de celui-ci. Voici un extrait du ressenti d’Aliénor, une cofondatrice de l’événement : “Beaucoup de stress, l’expérience reste enrichissante et absolument magnifique. l’importance était d’appuyer sur l’aspect safe du festival”. 

  1. IDENTITÉ

Il faut savoir que l’événement soutenait des convictions féministes et écologistes ce qui servira de fil conducteur pour l’organisation de tous les aspects du festival. Les femmes auront été représenté à tous les postes, que ce soit dans l’organisation, le bénévolat, la sécurité ou encore à travers les artistes

La direction artistique du festival était très marquée ambiance aquatique tant dans la décoration que dans la musique. Il était remarquable que la décoration, la scénographie, et les jeux de lumière fussent de très bon goûts, en accord avec le thème marin, et ont le mérite d’avoir été fait main. On pouvait y sentir une grande liberté de création et en plus de ça, cela saluait la démarche éco-responsable du projet. Quant aux artistes, une grande mise en avant a été faite des artistes féminines sur la line-up.Celles-ci laissant place à énormément de styles alternatifs tout en gardant une cohérence et une homogénéité de thème ce qui n’est pas un exercice simple au premier abord. A l’écoute des différents sets, on pouvait détecter une ambiance pour la plupart du temps, très éclairée avec des mélodies très douces rendant la musique plutôt  facile d’accès même si elle était issue d’un style qui ne l’était pas forcément. Ces aspects très mélodieux, particulièrement dans la house, répondaient extrêmement bien au thème aquatique du festival. Point intéressant à noter, le calibrage du système de sons a été bien équilibré. C’était très agréable en tant que festivalier, de pouvoir écouter la musique pendant longtemps sans se fatiguer les oreilles.

Et comment parler d’un festival sans parler des personnes présentes ? Tout le monde était en harmonie avec tout le monde, que ce soit les artistes , les festivaliers, les bénévoles, les vendeurs de produits locaux, les organisateurs et même la sécurité. On sentait de la bienveillance de la part des personnes présentes ce qui a créé un climat de confiance amenant les festivaliers à se lâcher et à vivre l’immersion à fond. De plus, ce n’est pas dans tous les festivals qu’il n’existe aucun clivage entre artistes et festivaliers, lors de l’événement, les artistes étaient au contact de tous les festivaliers ce qui renforçait le côté familial de l’aventure. 

  1. RESSENTI PERSONNEL

Maintenant, je vais parler un petit peu de mon ressenti personnel. Il faut savoir que je suis principalement un auditeur de rap des années 90 – début 2000 ce qui signifie que je n’ai aucune affection particulière pour la musique électronique. De plus, je suis originaire de l’île  d’Oléron donc j’étais assez à l’aise avec les lieux vu que j’y étais déjà allé plusieurs fois. Je suis venu au festival avec un ami, sans aucunes attentes ou quelconques a priori avec la simple curiosité de découvrir une manière différente  d’écouter de la musique. Et ce qui en résulte, c’est que j’ai été agréablement surpris par mon rapport à la musique proposée. Je pourrai citer le set de Egna, que j’ai particulièrement apprécié par sa technique, les percussions et le groove dégagé par la musique qu’elle mixait.Je recommande ce festival en cas de prochaine édition à tout le monde ! Il est drôlement accessible au grand public, est dans une ambiance très légère et je pense peut être une très bonne porte d’entrée à la musique électronique alors que la line-up était purement underground. Le seul bémol vraiment remarquable était la présence intensive de moustiques sur les lieux qui par moment gênait vraiment l’expérience. On ne mettra pas à charge ce désagrément aux organisateurs puisque ce n’est pas vraiment de leur faute et qu’ils ont tout de même mis à disposition des moustiquaires qui marchaient très bien avec la décoration, des produits anti-moustiques et de la citronnelle .

  1. BILAN + ÉDITIONS FUTURES

Pour conclure, c’est un pari gagné pour ce jeune festival qui, on le sent, a très bien travaillé et réfléchi à son concept. En ce qui concerne une prochaine édition , l’accent sera placé sur une plus grande diversité des styles et une plus grande mise en avant de différents mondes artistiques tout en investissant un peu plus sur les installations, les lumières et la scénographie d’après Aliénor. Et c’est avec impatience que nous voudrions y retourner !

Enjoy & stay Tuned.

Mathéo Teillac avec la participation d’Antoine Moins

partager

Partager sur facebook
Partager sur twitter
Partager sur linkedin
Partager sur pinterest
Partager sur print
Partager sur email
Vous aimerez aussi
Comment Sublime brise les codes de l’industrie musicale
Les effets de la musique sur les humains
La Pép’It de novembre : IPNDEGO