Après la sortie de son album ‘Wasteland’ en juillet 2022 et l’annonce en avril d’une tournée mondiale prénommée F*ck The World, It’s A Wasteland Tour, c’est le dimanche 19 novembre que le chanteur Brent Faiyaz s’est produit à L’Elysée Montmartre à Paris. Revenons ainsi sur l’un des concerts les plus attendus par les fans français de R&B.
La première partie du concert de Brent Faiyaz a été tenu par un artiste venant de Virginia Beach, appelé Tommy Richman, qui est aussi un ami du chanteur. Il nous a interprété des morceaux issus de son dernier EP ‘The Rush’, sorti cette année, pendant environ 30 minutes. Il était très connecté au public, jusqu’à en passer le micro à une fille afin qu’elle puisse chanter un de ses couplets avec lui ! Son passage a insufflé une excellente atmosphère dans la salle, ce qui nous a bien échauffé pour la suite du concert.
C’est après une trentaine de minutes d’attentes que le show de Brent commence. Il est introduit par ses musiciens qui jouent ‘VILLAIN’S THEME’, l’intro de l’album ‘Wasteland’. S’en suit donc l’arrivée de Brent Faiyaz sur scène. Il arrive de l’arrière de la scène et commence à jouer dans un premier temps ‘LOOSE CHANGE’ puis enchaine avec ‘Clouded’ et ‘Been Away’ provenant de l’album F*ck The World. L’enchainement de ces trois morceaux a mis tout le monde d’accord mais ça ne s’arrête pas là. En effet, il continue son concert en chantant des morceaux provenant de ses albums comme ‘ROLLING STONE’, ‘GRAVITY’ en featuring avec Tyler, The Creator, ‘ALL MINE’ ou encore ‘DEAD MAN WALKING’ pour Wasteland (pour ne citer qu’eux). En ce qui concerne F*ck The World proprement dit, il a notamment joué Rehab (obvious vu que nous étions à Paris). Il a d’ailleurs joué ses singles comme ‘Poison’ ainsi que des featurings qu’il a eu sur d’autres projets comme le bien connu ‘Lost Souls’ avec Baby Keem ou encore ‘Fell In Love’ avec Marshmello. La tracklist a été plutôt bien choisie et le public était satisfait, du moins c’est ce que j’ai ressenti tout au long du show. Il y avait une certaine osmose entre le public et Brent Faiyaz, même si, comme je l’expliquerais ultérieurement cette synergie m’a paru quelque peu artificielle voire non partagée par l’artiste.
Comme la plupart des personnes présentes à l’Elysée Montmartre, j’attendais ce concert avec énormément d’impatience. Je m’y suis rendue en compagnie de mes amies et nous avons ressenti la même sensation en sortant de la salle. En effet, même si le concert s’est vraiment bien passé nous l’avons trouvé assez court. Le show n’a duré qu’une 1h05 (sans compter la première partie) ce qui est un peu décevant car Brent Faiyaz présente une discographie largement suffisante pour lui permettre d’agrémenter d’au minimum une trentaine de minutes sa représentation. En plus de cela, et je pense que beaucoup de gens ont dû avoir la même réflexion, il n’a joué aucun son de Sonder (groupe dans lequel il chantait avant de se lancer en solo). Enfin, pour ma part, j’ai vraiment eu l’impression qu’il n’avait pas eu de connexion avec le public, du moins c’était moins flagrant que Tommy Richman pendant la première partie du concert. Mais cela ne change rien au fait que j’ai tout de même passé un bon moment
Enjoy and stay tuned
AZM