Mac Miller était un producteur, rappeur, écrivain et chanteur respecté par le monde de la musique et aimé par des millions de fans. Il a créé tout un univers sonore autour de l’expérience chaotique d’un jeune artiste plongé dans la gloire. Sa musique a exploré la dépression, l’isolement et l’addiction en même temps qu’il gravissait les échelons et devenait une star internationale. Sa capacité à jouer tous les rôles dans le processus de production musicale a donné à ses chansons un sentiment vif et coloré parce qu’il n’a pas seulement fait des chansons exprimant ses luttes, il a aussi fait des ballades R&B romantiques, du slow smooth jazz et de véritables chansons à succès.
Mac Miller était un véritable artiste et cela se voit dans la quantité apparemment infinie de mixtapes, de projets parallèles, d’albums, de singles et d’inédits qu’il a produits tout au long de sa carrière, qui sont tous de magnifiques fenêtres sur son âme. Entrons dans l’histoire de Mac Miller et découvrons ce qui a fait de lui un artiste aussi impactant pour de nombreux auditeurs.
Un enfant voué à devenir artiste
Malcolm James McCormick est né dans le quartier de Point Breeze à Pittsburgh le 19 janvier 1992. Son père était architecte et sa mère photographe. Ayant été élevé par deux artistes, il n’est pas étonnant qu’il en soit devenu un. C’est en découvrant la guitare à l’âge de 6 ans que son amour de la musique s’est développé. Il a alors commencé à toucher à tout, du piano, à la batterie jusqu’à la basse.
Cependant c’est en entrant au lycée que Mac découvre le hip-hop. Il va sortir une première mixtape, intitulée But My Mackin’ Ain’t Easy, sous le nom de Eazy Mac, qu’il a vendue à environ 70 copies mais son projet suivant a été téléchargé 30,000 fois en ligne. Cela lui a fait manquer des cours au lycée à tel point qu’il a failli ne pas obtenir son diplôme à cause de la fréquence à laquelle il était engagé pour des concerts en raison de la popularité de ce projet. Il a sorti six mixtapes avant son premier album studio et il s’est constitué une fanbase assez importante mais les critiques le détestaient. En même temps, sa base de fans continuait de grandir parce qu’il faisait ce qui était cool et amusant pour lui. Mac était en fait fidèle à lui-même et c’est exactement ce qui plaisait.
Kids, ses sérieux débuts dans la musique
Avec cette popularité grandissante, Mac va commencer à recevoir des offres de grands labels pour signer avec eux. Il va décider d’opter pour Rostrom records, un label totalement indépendant, beaucoup plus petit que certains labels avec lesquels il aurait pu travailler. Rostrom était basé dans sa ville natale et était déjà associé à Wiz Khalifa, un autre rappeur de Pittsburgh que Mac considérait comme un mentor à l’époque.
C’est sous ce label que Mac va sortir sa mixtape la plus connue, Kids. Cette mixtape est un parfait exemple de ce que les gens aimaient et n’aimaient pas chez Mac à l’époque. Des chansons comme Senior Skip Day ont des rythmes très pop, assez légers. Dans l’ensemble Mac ne fait que rapper sur des thèmes très simples, sa vie d’étudiant finalement. Le fait de sécher les cours et de s’amuser avec des filles, ou encore l’alcool et la weed.
Pour beaucoup, Mac était alors un rappeur fade et superficiel. Cependant le public de Mac n’a cessé de croître grâce à la popularité du sous-genre Frat rap qui, malgré le fait qu’il soit détesté par presque tout le monde, avait encore assez de fans dans le milieu universitaire pour faire de Mac une star. Malgré les thèmes très légers de beaucoup de chansons sur la mixtape Kids, c’est un album que j’apprécie particulièrement et rend nostalgique. Ce sera un succès commercial pour Mac avec 800 000 téléchargements.
Best Day Ever et l’explosion à international
Seulement six mois après la sortie de Kids, Mac Miller va sortir la mixtape Best Day Ever. Donald Trump va devenir viral sur YouTube, recueillant 20 millions de vues en seulement deux mois. Beaucoup l’ont découvert grâce à ce hit. La chanson s’est classée sur le Billboard Hot 100 et a été certifiée platine. Ce hit a catapulté Mac dans la conscience du public et solidifié sa position comme l’un des rappeurs les plus influents de l’époque.
15 jours après la sortie de sa mixtape Best Day Ever, il sort encore un EP 6 titres, On and On and Beyond. Il entame dans les semaines qui suivent une autre mixtape nommée I Love Life, Thank You où il sort un son tous les paliers de 100 000 abonnés sur Twitter jusqu’au million. C’est un des premiers rappeurs à utiliser les réseaux sociaux de cette manière. Ce marketing ingénieux lui a permis de grimper et de consolider sa fanbase par la même occasion.
Blue Slide Park, son premier album studio
Lorsque Mac a sorti son premier album studio, il est devenu le premier album indépendant à se classer numéro un au Billboard en 16 ans, sans aucun featuring, mais il n’a pas battu les allégations sans talent. Son single principal Frick Park Market va se hisser dans les charts encore plus haut que Donald Trump et le magazine XXL va le classer dans les rappeurs à suivre en 2011 aux côtés de Meek Mill, Kendrick Lamar et YG. Cela dit l’industrie de la musique et sa communauté ne vont pas bien recevoir l’album. Pour beaucoup Blue Slide Park était au mieux ennuyeux. Pitchfork a écrit une critique incroyablement négative de cet album en lui attribuant une note de 1 sur 10.
Il n’y a rien de mal à cela, c’est de la musique, mais cela soulève la question de savoir pourquoi Mac Miller était si populaire. Pour la majorité à cette époque, ce n’est qu’une version fade de Wiz Khalifa. Il était un frat rapper blanc d’un beau quartier de Pittsburgh, sa musique n’était pas intéressante ou complexe et il n’avait rien fait d’assez bon jusqu’à présent pour que les gens le prennent au sérieux. Honnêtement, Blue Slide Park n’est pas assez mauvais pour justifier les réactions de l’époque. Mac Miller n’a pas disparu après la réception négative de son album. Il a au contraire pris les critiques au sérieux, embrassé son véritable talent pour la musique qu’il avait développé depuis qu’il était enfant et créé un nouveau son qui était plus authentique, plus mature émotionnellement et plus intéressant musicalement.
Un rebondissement après une chute compliquée
Mac ne savait manifestement pas trop quoi faire à ce moment-là, il n’avait que 19 ans, mais il était aussi l’un des jeunes rappeurs les plus populaires de l’industrie et le monde entier détestait sa musique en même temps. En 2012 il va sortir Macadelic. Une mixtape comportant des sons abstraits, mais aussi des featuring de Lil Wayne, Juicy Jay et Camron. On découvre alors un Mac beaucoup plus sombre et beaucoup plus introspectif. Fight The Feeling met en scène Kendrick Lamar et Iman Omari. Mac rappe sur le poids de son succès et l’instabilité de sa carrière sur un rythme mélancolique
Ce morceau montre une fenêtre dans l’âme de Mac Miller qui est étonnamment profonde et claire surtout pour un artiste qui n’avait que 20 ans quand il l’a écrite. L’ancien Mac Miller disparaissait et un nouveau avec plus de poids sur ses épaules et plus de choses à dire grandissait. Et c’est ce qui a fait de Macadelic un projet vraiment spécial. Mac Miller n’est pas devenu fade et n’est pas rentré dans sa coquille, il s’est ouvert davantage et a permis aux gens de pénétrer plus profondément dans son monde, devenant plus identifiable et plus honnête en même temps.
Ses autres identitées
En 2012, alors qu’il travaillait dur sur son retour officiel après Blue Slide Park, il a officieusement sorti une chanson sous un autre Alter Ego, Larry Fisherman. C’est à ce jour l’une des chansons les plus sombres et les plus introspectives qu’il ait jamais faites. Doodling in the key of C sharp est un énorme changement par rapport à tout ce qu’il a fait auparavant. Mac s’est complètement ouvert sur cette chanson. La façon dont Mac rape sur la pression d’avoir tant d’attention négative sur lui offre un niveau d’honnêteté inégalé.
Très peu de temps après la sortie de Macadelic, Mac va sortir un EP sous le nom de Larry Lovestein. C’est un EP de jazz qu’on pourrait presque qualifier de loundge music. On y découvre un Mac très romantique s’essayant au jazz et c’est très rafraichissant.
Delusional Thomas est la plus récente des identitées créées par Mac Miller. Elle ne ressemble à rien de ce que Mac Miller a pu sortir auparavant, ni à rien de ce qu’il a pu faire par la suite. C’est un contraste frappant avec The Divine Feminine, un album sorti à peine deux ans plus tard et rempli de belles chansons néo-soul et R&B. Cette mixtape éponyme est une découverte dans un genre très sombre, presque acidique.
Watching Movies With The Sound Off
Watching Movies With The Sound Off est le deuxième album studio de Mac Miller. Il est sorti peu après Doodling In The Key of C Sharp, le 18 juin 2013. C’était un autre grand pas en avant dans le cadre de sa croissance en tant qu’artiste. Il a fait son propre chemin et a trouvé son propre son. Il a pris la tête du développement de l’ensemble du projet. Une longue liste d’artistes a aidé à façonner l’album, des producteurs comme Flying Lotus, The Alchemist, Clams Casino, Pharrell… Ils ont tous contribué à créer l’esthétique que Mac recherchait. Des artistes comme Earl Sweatshirt, Action Bronson, Schoolboy Q et Ab-Soul ont figuré sur ses chansons.
Pharell a produit Objects In The Mirror, certainement ma chanson préférée de Mac. C’est une chanson à l’allure jazzy calme, avec des sons d’animaux dans le mix et des notes de guitare électrique lointaines. Watching Movies With The Sound Off a fini par être un carrefour majeur dans la carrière de Mac. C’était un tout nouveau son comparé à Blue Slide Park qui a été détruit par les critiques et bien sûr c’était la direction qu’il voulait prendre. Cependant il n’était pas vraiment clair si le nouveau son de Mac serait bien reçu par qui que ce soit. Un album studio complet d’écriture philosophique introspective et de production jazzy c’était un risque mais le risque a fini par payer totalement. Watching Movies With The Sound Off a été le moment où Mac Miller a prouvé qu’il valait la peine d’être pris au sérieux et qu’il avait fait quelque chose d’indéniablement intéressant dans le monde de la musique même s’il ne s’était pas classé numéro un ou n’avait pas eu de grand succès. Son influence et son respect en tant que véritable artiste commençaient à grandir.
Faces, sa mixtape phare
À mi-chemin de l’enregistrement de Watching Movies With The Sound Off, Mac Miller a quitté sa maison de Pittsburgh pour s’installer dans une maison à Studio City, à Los Angeles, appelée le Sanctuaire. Durant cette époque, il est devenu ami avec Odd Future et Tyler the Creator, Earl Sweatshirt et Vince Staples. Il y avait des visiteurs réguliers, même Schoolboy Q, Ab Soul et Kendrick Lamar venaient le voir. Mac Miller n’a eu le studio que pendant un an, mais c’est aussi là qu’il a enregistré Faces, une mixtape qui a fait beaucoup de bruit. C’est pour beaucoup de fans (moi également) l’un de ses projets les plus aboutis.
Faces a été réalisé sans label mais c’est vraiment un projet spécial. Une production jazzy, une narration qui tourne autour de la solitude, l’addiction, la mort, c’est un chef d’œuvre. La capacité de Mac à créer un univers sonore en produisant la majorité du projet lui-même avec l’aide de Earl Sweatshirt, Thundercat et plus, c’est vraiment Faces qui prend vie. Sur Colors and Shapes, certainement l’un de ses meilleurs titres, il chante l’expérience d’être sous LSD et on a l’impression de flotter dans la production. Les sons montent et descendent avec le flux de la mélodie.
Mac s’est enfermé dans le sanctuaire pour faire Faces. Ses amis ont même dit qu’ils ont dû le faire sortir de son propre studio. C’était un grand contraste par rapport aux années précédentes où il avait fait 100 ou 200 concerts chaque année. Faces était une introspection sur la santé mentale de Mac à l’époque, et il n’était pas en grande forme. Les longues journées et nuits au sanctuaire, l’usage constant de drogues, les hallucinations, sa fixation sur la mort, sachant que c’était la conclusion logique du style de vie qu’il menait. Mais en dépit de tout cela, Faces a une sorte de sentiment énergique et vivant à travers beaucoup de chansons. Il a fini par vivre avec Rick Rubin pendant un mois pour l’aider à redescendre et à réorganiser son esprit. Lors d’une interview, il a déclaré que Rick Rubin était quelqu’un qui avait vraiment contribué à l’aider à aller mieux.
GO:OD AM, un troisième album réussi
Avec un meilleur mood et une pause d’un an, Mac a sorti GO:OD AM en 2015, un projet beaucoup plus optimiste que Faces. La production est propre et polie et pleine de chansons pop grandiloquentes comme Brand Name ou 100 Grandkids. Mais il y a aussi des morceaux plus sombres comme Perfect Circle / God Speed et Ascension. Perfect Circle / God Speed est un morceau très spécial où il admet librement et se vante presque de sa dépendance à la drogue tout en ignorant les dommages qu’elle lui fait subir ainsi qu’à ses proches. Mais dans la deuxième partie du son, God Speed, un sample d’un message vocal de son frère retentit et Mac se met alors à rapper sur le ridicule de ses addictions et que cela le nuit. Il sait qu’il doit arrêter avant que cela ne le tue.
GO:OD AM est un album très abordable pour découvrir l’univers de Mac, assez pop. Mac n’a pas eu beaucoup produit sur cet album et bien que les rythmes soient bons, il n’y a pas cette marque psychédélique et jazzy qui fait les meilleurs travaux de Mac. Cependant cet album est la preuve qu’il est capable de rapper sur un ton plus joyeux et plus tout en faisant de la bonne musique.
The Divine Feminine, la lettre d’amour à Ariana
En 2012, Mac Miller et Ariana Grande sont devenus amis lorsqu’ils ont fait une reprise de Baby It’s Cold Outside. Ils sont restés en contact et ont collaboré à plusieurs reprises jusqu’en 2016, date à laquelle ils sont apparus publiquement en tant que couple. Cette relation a eu une influence significative sur le reste de la vie de Mac et sur toute la musique qu’il a produite à partir de ce moment-là. The Divine Feminine, le quatrième album de Mac, est dédié à leur relation. Même si une grande partie a été écrite avant qu’ils ne soient ensemble Ariana Grande a définitivement laissé une marque sur cette période de la carrière de Mac. On y découvre un Mac plus funk, plus optimiste et un album qui tourne autour de l’amour. Ariana fait également une apparition sur My Favorite Part.
Swimming, le sommet de son art
Swimming qui est sorti en août 2018 représente le point culminant de la croissance de la carrière de Mac au cours des 6 dernières années. C’est très certainement mon projet préféré de Mac Miller, avec cependant une réception médiocre de la critique. Swimming explore les thèmes de la solitude, de la dépendance et des échecs personnels tout en se concentrant également sur l’amour de soi, la croissance et l’optimisme. L’accent est mis dans la narration sur son nouveau sens de l’espoir et l’influence de sa relation avec Ariana Grande. Sur Swimming on découvre un Mac Miller qui semble avoir erré dans l’obscurité pendant longtemps mais il a finalement vu la lumière.
L’album commence avec Come Back to Earth qui sert d’introduction calme et dans cette chanson Mac chante la valeur de la vie malgré ses défis et comment il a été capable de trouver un équilibre. La dernière chanson de l’album, So It Goes est un morceau rebondissant et mélancolique nommé d’après une ligne du livre Slaughterhouse-Five, de Kurt Vonnegut. Il écrit So It Goes chaque fois que quelqu’un meurt symbolisant l’acceptation. Cette chanson représente la dernière étape de l’acceptation dans le voyage de Mac, essayant d’accepter les problèmes de la vie et d’embrasser la nécessité de continuer à avancer.
Swimming est un moment charnière dans le voyage de Mac en tant qu’artiste et personne. Cet album est celui où il essaie de s’appuyer sur l’idée qu’il est normal de se sentir seul, il est normal d’être isolé, triste et déprimé et de subir des pertes, mais il n’est pas normal de stagner ou de se conforter dans sa misère. Il essayait vraiment de puiser un sens significatif d’acceptation des problèmes, un sens de la vie. Swimming était le moyen pour Mac de nous faire savoir que tout irait bien. Malheureusement, un mois après la sortie de Swimming, le 7 septembre 2018, Mac Miller est décédé dans sa maison de Studio City à Los Angeles. Il était censé tourner un clip le même jour, et il avait une tournée qui devait commencer le mois suivant. Il est décédé d’une overdose accidentelle de fentanyl.
Il est impossible de nier l’impact que la mort de Mac Miller a eu sur l’industrie de la musique. Mac était respecté par tant d’artistes pendant sa carrière que lorsque ses amis et ses collaborateurs ont organisé un concert hommage à sa mémoire le nombre de personnes qui sont venues lui montrer leur respect et se produire a été très élevé. Anderson Pack, Miguel, Earl Sweatshirt, John Mayor, Travis Scott, SZA, Thundercat Schoolboy Q, J.I.D, Vince Staples… Tous ces gens sont venus célébrer leur ami et sa vie. L’amour que les autres artistes avaient pour Mac Miller était vraiment unique. Aujourd’hui sa famille est dévouée à continuer son héritage de la meilleure façon possible.
CIRCLES, un album posthume frappant
Son dernier album studio Circles est sorti après sa mort en janvier 2020. Il avait écrit Swimming et Circles en même temps, Circles était en quelque sorte terminé quand Mac est décédé. Son producteur John Brian qui avait travaillé en étroite collaboration avec Mac pendant la réalisation de ces albums a terminé Circles en se basant sur le matériel existant qu’ils avaient. Bien qu’il n’ait pas été terminé par Mac lui-même, Circles montre que Mac approchait de son pic créatif.
Chaque chanson sur Circles est belle et unique à sa façon. Elles sont toutes remplies à ras bord d’émotions profondes. Good News est le premier single à être sorti après la mort de Mac. Cette musique est chargée d’émotions, elle est incroyablement douce. Les paroles décrivent à quel point Mac était fatigué vers la fin de sa carrière, mais aussi à quel point il trouvait la vie belle.
Sur Swimming, Mac avait atteint un point d’équilibre dans sa vie et il l’exprime avec enthousiasme. Circles est très similaire mais beaucoup plus doux dans sa production. Le ton de son écriture est un peu plus calme.
Une empreinte indélébile
La carrière de Mac Miller n’a même pas duré une décennie, il n’a été dans l’œil du public que pendant environ 8 ans. Mais avant sa mort, il a réalisé d’innombrables projets. Tous remplis d’émotions fortes et de messages vraiment magnifiques sur la façon dont la vie devrait être vécue et sur ce qu’il faut faire pour aspirer à plus. Mac était un leader. Il a aidé des millions de personnes à traverser des périodes très sombres dans leurs propres vies, et il continue à le faire aujourd’hui grâce à sa musique, à son optimisme inébranlable, à son amour de la vie et à son amour pour les autres.
Son optimisme implacable face à des luttes réelles était si inspirant et il a fait tout cela tout en produisant certaines des meilleures musiques les plus créatives et détaillées de la décennie. Tout le monde peut s’identifier à Mac Miller d’une manière ou d’une autre, parce qu’il a mis tout son être dans sa musique. Il serait difficile de ne pas se voir dans les chansons qu’il a écrites.
Enjoy and stay tuned,
Quentin Gellato