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Bordeaux Rock : Cabaret Voltaire clôture à l’Utopia

Pour clôturer sa douzième édition, le Festival Bordeaux Rock met à l’honneur les musiques industrielles.

Cette année encore, pour sa douzième édition, le Festival Bordeaux Rock revient avec une jolie programmation, entre représentants de la scène locale et internationaux de taille, comme ce fut le cas avec la présence de Cabaret Voltaire pour la clôture du festival.

 

Ce dimanche 24 Janvier, c’est à l’Utopia que nous nous rassemblons en effet pour la dernière soirée du Festival Bordeaux Rock. La programmation nous propose de consacrer cette ultime soirée au large sujet de la musique industrielle avec l’excellent documentaire Industrial Soundtrack for the Urban Decay (2015) d’Amélie Ravalec et de Travis Collins, pour la première fois diffusé à Bordeaux.

 

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“Industrial Soundtrack of the Urban Decay” revient sur l’émergence de la musique industrielle dans les années 1970, un genre bien particulier qui allie expérimentation électronique d’avant-garde et influence punk. Les précurseurs de la musique industrielle sont nombreux à y témoigner: Click Click, Z’EV, SPK, Genesis P-Orridge de Throbbing Gristle ou encore Stephen Mallinder de Cabaret Voltaire prennent la parole tour à tour.  Sans vous mentir, ces noms nous sont aujourd’hui peu familiers et pourtant, leur mouvement a influencé fortement la musique électronique actuelle.

 

Et comme Bordeaux Rock ne fait jamais les choses à moitié, Stephen Mallinder (au milieu sur la photo), un des membres fondateurs de Cabaret Voltaire était l’invité spécial de cette session. Pour un premier passage à Bordeaux, il est très étonné mais ravi de voir salle comble.

 

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Suite à la diffusion du documentaire, nous sommes tous conviés à rejoindre le hall de l’Utopia pour un DJ set de Cabaret Voltaire. Le lieu, déjà atypique du fait du passé religieux du bâtiment, s’est transformé en une petite salle de concert aux éclairages rougeâtres.

 

Une fois prêt, Stephen Mallinder se lance alors dans un set exclusif d’une durée de deux heures. L’ audience est hétéroclite, il y a autant des étudiants que des couples de la cinquantaine ou encore des jeunes actifs. Elle semble au début un peu perplexe, confrontée aux sons industriels et voix électroniques, mais la proposition de Mallinder met vite tout le monde en mouvement. Les sons purement industriels emplissent l’espace et nos oreilles, les morceaux défilent bien trop vite, le temps de quelques secondes on croit entendre David Bowie, on tend l’oreille, mais cela s’évanouit déjà pour laisser place à d’autres sonorités inattendues mais toujours accordées. Ca y est, le set se finit déjà, bien trop tôt à notre goût et Stephen Mallinder disparaît sous une ovation générale.

 

 

Écrit par Alexandra Mitterrand

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