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[LIVE REPORT ] FKJ transporte le Kraka dans son univers

Ce mercredi le Krakatoa de Merignac accueillait le concert  de l’artiste français French Kiwi Juice aka FKJ. Accueillis par des effluves de nourritures californiennes, le ton de la soirée était donné : Le Chill était au rendez vous. Et les spectateurs venus pour le DJ de Tours, l’avaient bien compris. Ces derniers  n’ont cependant pas négligé les deux premiers artistes qui passaient avant lui, bien décidé de l’attendre de pied ferme mais préparés émotionnellement. 

Première partie Crayon


Il est 20h30 quand le jeune homme entre sur scène  accompagné d’un chanteur et d’un guitariste afin de faire  l’ouverture du concert.

Crayon, c’est ce jeune musicien du label Roche Musique, écurie de FKJ et de Kartell. L’artiste, remarqué plusieurs fois dans les mixtapes Kitsuné et petit protégé de Darius, livre un live céleste  et apaisant. Malgré la voix envoûtante de Lossapardo, on perçoit quelques  maladresses entre le trio, un léger manque de concordance à certains instants.

Le live est court, mais il suffit que le titre After the Tone retentisse pour plonger la salle dans une langueur délectable. Le concert aboutit sur une ambiance 90’s chauffant un peu tardivement le public. 


Deuxième partie(((0))) 

 


Quel plaisir ce fut de découvrir cette artiste. Et pourtant la chanteuse américo/philippine en a effrayé plus d’un en réalisant une introduction inattendue qui a laissé place à une grosse poignée de regards perplexes.

La chanteuse a su attiser la curiosité de son auditoire avec une entrée que l’on peut qualifier d’originale.
En effet, la chanteuse a d’abord dansé de façon sensuelle et apaisante sur un instru électro psyché en plongeant tout simplement la salle dans une quiétude et un confort incroyable.  
Après 10 minutes, où la foule, dubitative, se demandait ce que l’artiste allait proposer, la jeune femme a saisi le micro et a commencé à chanter. La stupeur était lisible sur les visages déconcertés du public, face à la voix puissante qui l’a transporté dans une autre dimension. Une sorte d’ascenseur émotionnel qui l’a guidé de l’état végétatif jusqu’au 7ème ciel.  

Ce petit bout de femme se déhanchant, devant les yeux fascinés du public, a occupé la salle de sa présence en à peine quelques secondes.

Sa voix ondule entre  accents rauques du RnB et  puissance de la Soul, tout en atteignant des notes aériennes transportant toute la salle dans l’univers du drôle d’OVNI se tenant devant elle.

Après chaque titre, celle-ci prend le temps d’échanger avec le public dans un franglais approximatif. Il n’en faut pas beaucoup pour que les spectateurs soient charmés par cette petite boule d’énergie venue d’ailleurs.
Elle termine son live en se jetant avec douceur dans la foule sur des beats planants.

 

FKJ 

 


Le clou du spectacle. Le plus attendu de la soirée débarque sur scène à 22h10 et n’a laissé que très peu de temps à la foule pour s’enflammer alors qu’elle était déjà bien réchauffée par la prestation précédente.

FKJ  a décidé de venir seul ce soir là. Pas de musiciens, juste lui et ses douze instruments. Le public est d’ailleurs en droit de se poser la question si la seule passion de l’artiste est vraiment la musique : Quel sport il réalise pendant ses prestations !

Evidemment l’instrumentale de ses morceaux est partiellement pré-enregistrée. Cependant, l’artiste n’a jamais les mains vides. Il passe du piano à la guitare électrique en passant par une petite improvisation de saxophone sur la majorité de ses morceaux notamment sur “Instant Need”.

Puisque (((0))) était présente ce soir, l’auditoire a pu écouter le live d’un des “nouveaux” titres de FKJ en collaboration avec la jeune femme, Vibing out with. Ayant adoré son passage une heure auparavant, les personnes présentes étaient plus que ravies de la voir faire un retour sur scène, qui plus est avec le “héros” de la soirée.   

Il a clôturé son passage au Krakatoa par un de ses titres les plus connus “Lying Together” que le public a eu peur de ne pas entendre, tant il est agréable à écouter en live ou non. Une belle façon donc de dire aurevoir à un public qui lui réservait une ovation digne de ce nom à la fin de son show.  

Par Kléber Rasle et Margaux Philippon. 

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