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DALL·E 2024-11-27 09.03.07 - Une scène artistique représentant la musique et son impact sur les humains. Au centre, un musicien joue d'un instrument (comme un violon ou une guitar

Les effets de la musique sur les humains

Les effets connus de la musique sur nous

Toute personne écoutant de la musique est d’accord sur les effets de celle-ci : elle nous permet de nous motiver, de mieux nous concentrer dans notre travail, de nous aider dans la pratique d’un sport. Elle améliore nos performances sportives, avec des tempos plus entraînants, et intellectuelles, les musiques sans paroles sont à favoriser. La musique nous procure une sensation de bien-être lorsqu’on écoute nos morceaux favoris. Tout le monde a entendu parler des effets dopants de la musique sur les sportifs. C’est d’ailleurs pour cette raison que cette dernière est interdite dans certaines compétitions.

Et si ses effets sur nous allaient encore plus loin ? Des études ont été menées sur les réactions de notre corps et de notre cerveau à la musique et cela va beaucoup plus loin que ce qu’on imagine.

La musique à 432 Hz

La fréquence du La à 432 Hz, déterminée par Verdi, était au départ une fréquence établie pour que tous les musiciens s’harmonisent et parlent la même langue.

Plus tard, en se basant sur la résonance de Schumann, le mathématicien et musicologue Hans Cousto, détermine la fréquence de la terre à 432 Hz. Ce n’est pas pour rien qu’on entend parler de la musique à 432 Hz pour des plantes en meilleure santé, ce sont des organismes vivants, tout comme nous. Il a été prouvé qu’une fréquence de 432 Hz apporte aussi des bienfaits au corps humain : réduction de l’anxiété, baisse du rythme cardiaque et de la pression sanguine, synchronisation du cerveau droit et du cerveau gauche permettant un accroissement de l’intuition et de la créativité.

Un exemple de musique qui, jouée à 432 Hz, permet de réduire l’anxiété et d’améliorer le bien-être physique et l’humeur est le Canon de Pachelbel. Pendant longtemps, cette composition datant de 1680 est reconnue comme l’une des musiques les plus relaxantes pour nous.

Pourtant, si des études ont prouvé que cette fréquence vibratoire agissait positivement sur nous, force est de constater qu’il existe bien d’autres musiques à différentes fréquences avec le même effet.

Les musiques les plus relaxantes

En 2011, le groupe anglais Marconi Union collabore avec la compositrice et thérapeute Lyz Cooper, aussi membre de l’Académie Britannique de Thérapie Sonore, pour créer Weightless, une composition de 8 minutes qui deviendra la musique la plus relaxante du monde. Lyz Cooper déclare que la musique passe de 60 bpm à 50 bpm progressivement tout au long de la musique pour que le rythme cardiaque suive le tempo du morceau et ralentisse aussi. Des expériences réalisées par Mindlab ont prouvé que la musique Weightless réduisait l’anxiété de 65% et contribuait à la diminution de la production de cortisol, aussi appelée l’hormone du stress. La musique a été classée par le magazine Time à la 11ème place des meilleures inventions de l’année.

Néanmoins, chaque individu est différent et ne réagit pas de la même manière aux musiques. L’Académie Britannique de Thérapie Sonore a réalisé un sondage pour Deezer sur 7500 personnes en leur demandant quelles musiques les relaxaient le plus. On pourrait s’attendre à de grandes compositions classiques. Cependant, dans le Top 10 ressortent des noms comme Adèle, Ed Sheeran, Bob Marley & The Wailers aux côtés de Beethoven et Mozart. On peut quand même apercevoir une tendance pour les musiques plus calmes et posées en comparaison à des musiques avec un tempo plus rapide.

La musique, un antidouleur

Au-delà des effets relaxants, la musique serait un antidouleur non chimique aussi puissant qu’un ibuprofène. À Montréal, des chercheurs ont voulu prouver le pouvoir analgésique de la musique et surtout savoir si un type de musique était plus efficace qu’un autre. Pour cela, ils ont mené des expériences sur des individus en bonne santé.

En simulant une douleur égale à une tasse de café brûlante sur le bras, ils ont joué deux de leurs musiques préférées, puis une musique relaxante, une musique déstructurée et aucune musique. À la fin de cette expérience, ils en ont conclu que la musique préférée respective des individus réduisait la douleur de 1 point sur une échelle de 10, soit aussi puissant qu’un analgésique sans ordonnance, et qu’elle avait plus d’effet que la musique relaxante.

Sans affirmer qu’un style de musique était plus relaxant qu’un autre, ils ont classé les musiques préférées des individus en 4 groupes : stimulante, calme, joyeuse ou douce-amère et nostalgique. C’est la dernière catégorie, la musique nostalgique, qui semble remporter le prix de la musique la plus effective contre la douleur.

Musique et acides aminés

Si on veut aller plus loin dans les effets de la musique sur le corps humain, on peut s’intéresser aux recherches du scientifique et chanteur Joël Sternheimer. Attiré par la physique, les mathématiques et la musique, Sternheimer a basé ses recherches scientifiques sur les protéodies, qui sont un « assemblage de notes et de sons composés à partir des ondes d’échelles observées lors de la synthèse de protéines ».

Au début de ses recherches, Sternheimer découvre que beaucoup de fonctions dans les cellules de notre corps humain sont régulées par des ondes. Grâce aux mathématiques et à la physique quantique, il calcule ces fréquences et les appelle « ondes d’échelle ». Il décide donc d’étudier la synthèse des protéines, qui sont très importantes pour les organismes vivants et notamment le corps humain, puisqu’elles jouent un rôle dans de nombreux processus physiologiques comme la réponse immunitaire, le transport d’oxygène dans le sang et les hormones.

Dans ses recherches, il montre que les acides aminés, lorsqu’ils s’assemblent pour former les protéines, émettent des ondes uniques dont la fréquence de vibration peut être comparée à la vibration d’une note de musique. Ainsi, l’assemblage d’acides aminés en protéines peut être retranscrit en partition de musique. De cela en ressort le nom « protéodie », qui est en fait la partition de la composition des protéines. Sternheimer en vient à la conclusion qu’une protéodie jouée favorisera la formation d’une protéine et, au contraire, si la protéodie est jouée « à l’envers », cela ralentirait la formation de cette même protéine.

Bon à savoir, si on écoute certaines protéodies, on peut étrangement retrouver des mélodies similaires à Mozart, Beethoven ou Bach.

Pour conclure cet article, je dirais qu’il y a une seule chose à retenir : la musique n’est pas qu’une passion ou un enchaînement de notes, c’est aussi un médicament multifonction.

Marie 🙂

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